Tests Covid payants: les deux options du gouvernement pour continuer à tester en masse
A partir du 15 octobre, les tests PCR et antigéniques sans prescription deviendront payants. L'objectif est d'inciter les Français à se faire vacciner, tout en réduisant les tests de confort, qui coûtent (très) chers à la Sécurité sociale: plus de 5 milliards d'euros cette année.
Or, le risque est de mettre un coup de frein au dépistage et d'aggraver l'épidémie, car les Français n'iront plus se faire tester.
Alors comment faire pour palier à cela?
L'idée du gouvernement d'obliger les Français à passer par la case médecin pour obtenir une prescription a été écartée. Elle aurait engorgé les cabinets, ralenti le dépistage, et aurait coûté bien trop cher à la Sécu.
Les autres options à l'étude
Le gouvernement réfléchit donc à deux options.
- La première est que les pharmaciens et les biologistes prescrivent eux-mêmes les tests antigéniques.
C'est à dire que le patient arrive en officine, le pharmacien lui demande s'il a des symptômes ou s'il est cas contact et en fonction des réponses, il décide si le test mérite d'être remboursé par la Sécu, ou s'il s'agit d'un test de confort, alors non-remboursé. - La deuxième option est plus inattendue.
Le choix est laissé au patient: s'il veut un QR code, pour aller au restaurant par exemple, le test n'est pas remboursé. En revanche, s'il craint avoir été contaminé, ou s'il s'apprête à se faire opérer, le test est remboursé, mais dans ce cas-là, pas de QR code.
Autrement dit, le test reste remboursé quand il a une utilité médicale, et seul le QR code devient payant.
Cette option, encore à l'étude au gouvernement, a la faveur des professionnels.