Vaccin: stratégie polémique au Royaume-Uni pour lutter contre une flambée de cas

Le nouveau variant du Covid-19 bouscule le retour des vacances en Angleterre. En l’espace de 24 heures samedi, près de 55.000 britanniques ont été testés positifs au virus, un record imputé à l'apparition du nouveau variant plus contagieux.
Avec plus de 74.000 morts du Covid-19, le Royaume-Uni tient la place de pays le plus endeuillé d’Europe. Cette poussée récente inquiète les autorités. Les trois quarts de la population ont déjà été reconfinés et la rentrée scolaire a été repoussée à Londres et dans le sud de l’Angleterre. Le pays se prépare à des mesures encore plus sévères.
Les autorités misent sur toujours plus de vaccinations, quitte à faire polémique
Face aux nouveaux records de contaminations, le Premier ministre Boris Johnson a décidé d’avertir les Britanniques. Entre autres mesures restrictives, les écoles pourraient à nouveau fermer leurs portes. Et pour freiner cette flambée, les autorités misent sur toujours plus de vaccinations, quitte à faire polémique.
Car si plus d’un million de personnes ont déjà reçu la première dose du vaccin de Pfizer et BioNtech, deux injections sont nécessaires, et le gouvernement a décidé de repousser la seconde à 12 semaines, au lieu de 3. Une mesure qui permettrait d’administrer cette première dose à un maximum de personnes. Mais qui réduirait en même temps l'efficacité du vaccin.