Variant britannique: les scientifiques craignent une flambée des cas en France au mois de mars

Covid-19 : faut-il tester tout le monde avant Noël? - Pixabay
Le variant britannique inquiète. En France, de plus en plus de scientifiques s'accordent désormais pour dire que la mutation venue de Grande-Bretagne sera responsable d'une nouvelle explosion épidémique en mars. Certains scientifiques parlent même d'une deuxième épidémie.
Une projection menée par les équipes du CHU de Lille autour de l'épidémiologiste Philippe Amouyel a permis de créer deux courbes : celle du variant anglais et celle des autres souches qui touche la France depuis un an. Résultat : la présence de la souche britannique, beaucoup plus contagieuse, sera de plus en plus forte dans les prochaines semaines. Il deviendra majoritaire le 1er mars.
20.000 patients supplémentaires dans les hôpitaux?
"Il progresse de 60% chaque semaine", précise Philippe Amouyel. Ce qui se traduira, le mois prochain, selon lui, par 20.000 patients supplémentaires à l'hôpital qui viendraient s'ajouter aux 27.000 actuellement hospitalisés.
Ce ne sont que des estimations, mais cela suffit pour inquiéter certains spécialistes qui aimeraient voir le gouvernement imposer des mesures encore plus restrictives comme la fermeture des écoles accompagné d'un confinement le week-end. En attendant, les forces de l'ordre renforcent les contrôles du couvre-feu, imposé à 18h sur l'ensemble du territoire.
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