Service national universel: pour qui, pour quoi faire?

C'est un dossier auquel tient particulièrement Emmanuel Macron: l'instauration d'un service national universel pour les plus jeunes.
En Conseil des ministres, Edouard Philippe doit présenter les grandes lignes de ce projet et lancer ainsi une grande consultation sur le sujet à travers laquelle les parents d'élèves, les associations d'étudiants, les syndicats d'enseignants seront interrogés à l'automne sur la durée et le contenu idéal de ce SNU.
Pour le moment, le gouvernement "s'oriente" vers un mois minimum de service universel pour les jeunes, autour de 16 ans.
Un mois en deux temps
Il comprendra un temps d'internat, d'au moins une semaine pendant les vacances scolaires. Il y aura une sorte de tronc commun: bilan de compétences, séances d’information civique, initiation aux gestes qui sauvent.
Viendra ensuite la phase du projet où les jeunes s'investiront dans une association, un EPHAD ou encore les jeunes sapeurs-pompiers. A l'issue de ce mois obligatoire, les jeunes seront incités à poursuivre leur engagement.
Des études menées sur ce chantier d'envergure ont souligné la difficulté et le coût de ce projet, qui suscite la méfiance des militaires et une levée de bouclier de certaines organisations de jeunesse. L'exécutif pourrait déployer une phase pilote du dispositif à partir de mi-2019, avant de l'étendre progressivement à 700.000 jeunes d'ici plusieurs années.