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"Si on ne s’unit pas dans la lutte, on n'abouti à rien": les "gilets jaunes" se remobilisent pour la mobilisation du 5 décembre

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Alors que de nombreuses manifestations sont prévues partout en France, le gouvernement craint la présence de casseurs se mêlant aux gilets jaunes, présents dans plusieurs cortèges.

Le préfet de police de Paris a pris un arrêté interdisant "tout rassemblement de personnes se revendiquant des 'gilets jaunes'" près de l'avenue des Champs-Elysées, dans un périmètre comprenant plusieurs lieux de pouvoir, comme l'Elysée, Matignon ou encore l'Assemblée nationale.

"Il ne faut pas avoir peur, on va gagner"

À Rouen, la manifestation est très attendue chez les gilets jaunes. Ce 5 décembre lance l'acte 2 du mouvement et remobilise les gilets jaunes. "On parle de se faire gazer, de se faire matraquer. Ce n’est pas pour ça que l’on s’arrête. Il ne faut pas avoir peur, on va gagner", résume Frédéric.

Pour Olivier, "il est temps de reprendre les rênes, de remettre les chaînes et les cadenas pour bloquer le pays et montrer au président qu’on n’est toujours pas satisfaits. C’est le phénix qui renaît de ses cendres".

"L’idée de grève générale me plait beaucoup"

Un phénix qui pourrait retrouver de son envergure. Monique, elle, avait "quitté le mouvement aux Européennes. Les gilets jaunes qui ont voté RN, c’était pour moi pire que Macron. Mais l’idée de grève générale me plait beaucoup. C’est le moment de faire quelque chose. Si on ne s’unit pas dans la lutte, on ne peut aboutir à rien. C’est ça qui m’a fait revenir".

Sur les groupes Facebook liés au mouvement, plusieurs appellent à privilégier la journée du 5 décembre à la traditionnelle manifestation du samedi, tandis que d'autres souhaitent continuer d'organiser manifestations et blocages les 6 et 7 décembre.

Romain Poisot (avec Maxime Trouleau)