Toussaint: avec des réservations de dernière minute en hausse, les hôteliers font le plein

Avant le week-end de la Toussaint, les restaurateurs et hôteliers ont le sourire. Les chiffres sont bons, semblables à ceux de l'an dernier, avec jusqu'à 80% de remplissage dans certaines régions, comme l'Alsace.

Dernier week-end des vacances de la Toussaint. Ça commence dès ce jeudi soir grâce au vendredi férié, de quoi profiter jusqu'à la dernière minute. Et ce sont les restaurateurs et hôteliers qui sont contents, plutôt satisfaits des réservations de cette année.

Les chiffres ressemblent à ceux de l’année dernière, avec entre 70 et 80 % de remplissage avec quelques régions qui tirent tout de même leur épingle du jeu cette année. Parmi elles, le Nord, la Normandie et l’Alsace.

À la veille du week-end de la Toussaint, les deux hôtels de Véronique Spiegel ont fait le plein de réservations. “Ici, dans mon établissement à Strasbourg, ce week-end s’annonce bien”, confie-t-elle.

L'Alsace séduit les touristes cette année, explique l'hôtelière, qui est aussi présidente de l’UMIH du Bas-Rhin. Elle estime le taux d’occupation du week-end à 90%.

“On bénéficie d’une clientèle frontalière et on s’attend à faire des bons taux d’occupation. Sur Strasbourg, on va tourner autour de 90% d’occupation, je pense. C’est un peu le dernier grand week-end possible avant les vacances de Noël. C’est un week-end sur lequel de plus en plus de familles se déplacent”, détaille-t-elle.

Météo favorable

Cette année, au niveau national, les chiffres de réservations sont plutôt bons, explique Solange Escure, directrice nationale de Gîtes de France.

“On a une fréquentation qui est quasi-identique à l’année dernière. Un phénomène encore plus important cette année, ce sont les réservations de dernière minute grâce à une météo favorable cette semaine”, assure-t-elle.

Il y aura bien du soleil partout en France et des températures très douces. De quoi profiter avant la rentrée et le retour d’un temps d’automne dès la semaine prochaine.

Lucile Pascanet avec Guillaume Descours