Attaque contre la SNCF: "Les services de renseignement mobilisés", annonce Gabriel Attal

Gabriel Attal a pris la parole sur X ce vendredi matin après l'attaque subie par la SNCF sur des lignes TGV.
"Nos services de renseignement et nos forces de l'ordre sont mobilisés pour retrouver et punir les auteurs de ces actes criminels"; a-t-il indiqué. Le Premier ministre démissionnaire mentionne des "actes de sabotage" qui "ont été, de façon préparée et coordonnée".
Le chef du gouvernement, démissionnaire en attendant la nomination d'une nouvelle équipe, a exprimé "toute (sa) reconnaissance (aux) pompiers qui sont intervenus sur les sites touchés et aux agents de la SNCF qui vont procéder aux travaux nécessaires pour rétablir le réseau".
Un acte de l'ultra gauche?
Il a aussi dit partager la "colère" et saluer la "patience" des Français qui s'apprêtaient à partir en vacances. "Je partage leur colère et salue leur patience, leur compréhension et le civisme dont ils font preuve".
L'ensemble des services de renseignement est mobilisé pour déterminer l'origine de ces actes de sabotage, a assuré une source sécuritaire. Le mode opératoire, des incendies volontaires sur des installations, ressemble à celui utilisé par l'ultragauche par le passé, a-t-on ajouté de même source.
L'"attaque massive" dont a fait état la SNCF contre le réseau TGV de trains à grande vitesse, qui va entraîner des perturbations jusqu'à la fin du week-end, affecte 800.000 voyageurs, selon le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, a condamné sur BFMTV ceux qui veulent "saboter" les "Jeux des athlètes".
"Honte aux vandales qui privent de départ en vacances de nombreuses familles et ce, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture" des Jeux olympiques, a écrit sur le réseau X la ministre déléguée aux Entreprises Olivia Grégoire.
La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, où les transports pourraient être touchés, a estimé sur BFMTV qu'il s'agissait d'une "volonté de déstabilisation de la France au moment où vont être lancés les Jeux olympiques et paralympiques". "C'est de la déstabilisation, c'est du sabotage, c'est la remise en cause de l'image de la France", a abondé sur la même chaîne le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner.