Grève SNCF: "Nous avons des vraies propositions à faire", la CGT-cheminots réclame des négociations

Semaine d'inquiétude pour les voyageurs qui prennent le train en France sur les lignes SNCF. A partir de ce lundi 5 mai, conducteurs et contrôleurs sont appelés à la grève par Sud-Rail et la CGT-Cheminots sur des questions de rémunération et d'organisation du travail.
"Nous sommes loin d'une semaine noire", avait assuré dimanche à l'AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet. Thierry Nier, secrétaire général de la CGT-cheminots, assure sur RMC ce lundi 5 mai que les syndicats sont ouverts au dialogue pour éviter un maximum d'impact sur les voyageurs.
"Aujourd'hui les négociations ne sont pas ouvertes et la direction bloque de ce point-de-vue là. Ouvrez des négociations, nous avons des vraies propositions à faire", réclame-t-il au micro d'Apolline de Malherbe.
"Ce ne sont pas des caprices"
Les négociations concernent les primes et l'utilisation d'un logiciel d'organisation du travail.
"Ce ne sont pas des caprices. On est dans l'optique d'obtenir des avancées pour les cheminots et des trains pour les voyageurs", assure-t-il, regrettant et reconnaissant que ces grèves ont un "impact" sur les voyages des Français.
"On tiendra jusqu'à ce que les cheminots décident de poursuivre ou non", assure-t-il.
En attendant, les premiers impacts de la grève comment à se faire ressentir ce lundi 5 mai, principalement sur les lignes régionales: les Transiliens N, U et V en Île-de-France, les RER B et C, les TER en région Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Hauts-de-France sont notamment perturbés.
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