"Je ne suis pas choqué qu'on s'en prenne à des péages", affirme Éric Coquerel

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Des barrières de péages incendiées, des radars vandalisés, des violences et des pillages dans les centres-villes en marge de rassemblements… Depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", le niveau de violences atteint un niveau rarement atteint. Si beaucoup appellent au calme, certains disent comprendre cette colère et que certains puissent s’en prendre à des biens matériels.
C’est notamment le cas d'Eric Coquerel, député de La France Insoumise.
"Une insurrection citoyenne de l’ampleur que celle que nous la connaissons, il y en a eu peu dans l’histoire et on le sait, il y a toujours une part d’acte violent. Je pense que ce n’est pas la solution, mais on le sait", explique-t-il.
Des formes de violences plus "choquante"
Pour le député, que certains Français s’en prennent à des péages où des radars n’est pas vraiment choquant. "Ça me choque moins que certaines formes de violences que certains connaissent chaque jour avec le chômage, avec des fins de mois où ils n’y arrivent pas", poursuit le député.
En revanche, il condamne les violences envers les personnes. "Il y a des actes qui sont problématiques, car ils s’en prennent aux personnes, il y a des pillages gratuits de magasin, mais ça a été très marginal", affirme-t-il.
"Je ne suis pas pour qu’on s’en prenne aux équipements publics parce qu’au final, c’est nous qui payons, mais je comprends un peu la colère de gens qui ont en marre de payer plus", conclut Eric Coquerel.