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Péages et radars détruits: le secrétaire d'Etat Laurent Nunez répond à un "gilet jaune" sur RMC

Péages et radars détruits: le secrétaire d'Etat Laurent Nunez répond aux "gilets jaunes" sur RMC

Péages et radars détruits: le secrétaire d'Etat Laurent Nunez répond aux "gilets jaunes" sur RMC - RMC

Le secrétaire d'État à l'Intérieur était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Il est notamment revenu sur les incidents sur certains points de blocages tenus par les gilets jaunes.

Après les violences qui ont marqué les manifestations des "gilets jaunes" les samedis précédents, c’est à présent sur les autoroutes et les routes qu’elle est bien présente. Plusieurs barrières d’autoroute ont été incendiés et plus de 50% des radars sont hors service

Une violence que juge utile certains "gilets jaunes" qui estime que le dialogue n’est plus possible avec le gouvernement. Comme Mickaël, auditeur de RMC. Ce manifestant de Lens explique ainsi que "les 'gilets jaunes ont raison de casser, de brûler car tout cela appartient à l'Etat. Si on arrive là, c'est parce que le gouvernement ne réagit pas. Je ne suis pas un casseur, mais je cautionne ce genre d'actes" devant Laurent Nunez, secrétaire d'Etat à l'intérieur, présent sur le plateau de RMC.

"La violence n’a jamais été un mode d’expression surtout cette violence-là dirigée contre des biens. La violence ça décrédibilise tout, c’est de la délinquance de droit commun", rétorque alors le secrétaire d’État, dénonçant des "véritables opérations commandos des casseurs, qui ne sont pas forcément des 'gilets jaunes'". "Ce n'est pas tolérable dans une démocratie" conclu le bras droit de Christophe Castaner.

Une colère entendue

Le dialogue s'entame alors entre les deux partis. Mickaël, au téléphone, lâche alors: "Les manifestants n'ont pas d'autres moyens d'expression, car Macron se fout de notre gueule. Alors quel serait le meilleur mode d'expression puisqu'on arrive pas à se faire entendre? Il n'y a plus de discussion possible parce qu'on nous prend pour des cons".

Laurent Nunez indique alors que les "gilets jaunes ont d’autre manière d’exprimer leur mécontentement que par la casse et la violence".

"D’abord, il y a le cadre du suffrage. Il y a eu des élections qui ont eu lieu, il y a un peu plus d’un an. C’est ça la démocratie représentative. Et il y a une autre manière de s’exprimer, c’est la manifestation de droit public où il faut déclarer une manifestation, vous êtes en masse, vous revendiquez, vous êtes entendus", explique-t-il. 

Depuis le début du mouvement, les "gilets jaunes" ont refusé pour la grande majorité de déclarer leurs rassemblements en préfecture rendant très compliqué l’encadrement de ces manifestations. 

Pour Laurent Nunez, même s’ils ne le reconnaissent pas, "les gilets jaunes ont quand même été entendus". "Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures, il y a un débat qui va s’organiser. Je pense qu’il faut savoir raison garder", affirme-t-il.

Bourdin Direct (Avec G.D)