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Journée encore difficile à la SNCF:  les raisons du blocage

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Le mouvement de grève se poursuit à la SNCF. Seulement 30% des TGV circuleront ce lundi sur la ligne Atlantique. Des blocages qui exaspèrent les usagers, coincés et obligés de mettre la main au portefeuille.

Le mouvement de grève devait prendre fin ce lundi, mais finalement de nombreux trains sont encore annulés en ce début de semaine. Seulement 3 TGV Atlantique sur 10 seront ainsi en circulation lundi. Tout est parti d’un mouvement lancé par 200 agents de maintenance du technicentre de Châtillon dans les Hauts-de-Seine, depuis le 21 octobre, chargés de l'entretien des trains.

Les raisons du blocage

Les raisons de ce mouvement de grève qui perdure sont multiples. Le personnel souhaite une revalorisation de leur salaire qui selon eux est "proche du SMIC et gelé depuis 5 ans". Via un tract distribué par Sud-Rail, ils dénoncent également "une remise en cause des conditions de travail par la direction sans aucune concertation avec le personnel."

La directrice des TGV Atlantique rapporte également que les cheminots et le personnel dans son ensemble réclament aussi le paiement des jours de grève.

"J’estime le surcoût à 400 ou 500€ sur 48 heures"

Face à ce blocage, de nombreux vacanciers ont dû s’adapter. Contraints et forcés.

"Cela implique de devoir trouver une chambre d’hôtel pour deux nuits sur Paris, explique Christophe usager de la SNCF et coincé à Paris avec sa famille. Ce sont donc des frais supplémentaires. Une nuit d’hôtel pour deux adultes et deux enfants, il faut compter environ 200€ par nuit. Et puis la journée, il faut bien que les enfants mangent. Donc j’estime le surcoût à 400 ou 500€ sur 48 heures. Et ça, ce n’est remboursé par personne".

Une grève qui peut en cacher une autre. La CGT, l’UNSA et Sud-Rail envisagent de nouveaux blocages. Cette fois-ci, ils protestent contre la réforme des retraites.

Alfred Aurenche et Alexandre Distel (avec Maxime Trouleau)