Périphérique de Paris à 50 km/h: la mairie persiste et signe, gros bras de fer avec le gouvernement

Un bras de fer est engagé. Alors que la mairie de Paris a annoncé mercredi dernier vouloir abaisser la vitesse à 50km/h sur le périphérique parisien dès le début des JO 2024, le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a assuré ce jeudi que l’Etat ne “validera pas” ce changement.
Pourtant, Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d'Anne Hidalgo, est on ne peut plus clair: "Je vous confirme que nous baisserons la vitesse". Depuis ce jeudi, chacun campe sur ses positions. D'un côté, la mairie de Paris affirme que c'est à elle de fixer la vitesse sur le périphérique. Et de l'autre, le ministère des Transports estime que c'est à la préfecture, et donc à l'Etat, de le faire.
La préfecture de police toujours indécise
Au niveau des lois, il est stipulé dans le code de la route, notamment, que la mairie doit informer la préfecture avant de faire des modifications sur le périphérique. "Seulement à titre informatif", affirme la mairie. "C'est nier le droit" rétorque le ministère des Transports. L'avis de l'Etat est contraignant selon l'exécutif. La préfecture de police de Paris a admis auprès de RMC ce jeudi soir ne pas encore avoir tranché sur la question.
Selon la mairie de Paris, abaisser la vitesse a surtout pour objectif de réduire la pollution et les nuisances sonores, notamment la nuit pour les 500.000 personnes qui vivent à proximité immédiate de cet axe, souvent dans des quartiers populaires.