Plus d'un tiers des cyclistes se sont fait voler leur vélo au moins une fois
C'est la tendance du moment. C'est écolo, ça ne coûte pas cher, ça permet d'éviter les transports en commun pendant l'épidémie de Covid-19 et c'est toujours agréable. Ça, c'est le vélo. Mais l'essor de la bicyclette reste freiné par... la peur du vol.
On pourrait en voir beaucoup plus dans les villes de France surtout qu'il est encouragé par les politiques publiques, il y a de plus en plus de pistes cyclables, il y a des aides pour acheter des vélos électriques. Malgré tout, l'usage du vélo en France pourrait être bien plus important. Selon une étude d'un sur les mobilités, la peur de se faire voler son vélo ralentit très fortement le développement de ce moyen de déplacement.
Plus d'un tiers des cyclistes équipés se sont déjà fait voler leur vélo au moins une fois
Et les chiffres leur donnent raison: plus d'un tiers des cyclistes se sont déjà faits voler leur bicyclette. Et 8% d'entre eux ont du coup décidé d'abandonner la pratique du vélo. Par ailleurs, 46% des cyclistes qui sont équipés reconnaissent qu'il leur arrive de renoncer à prendre leur vélo par crainte du vol. Quant à ceux qui n'ont pas de vélo, ils sont très majoritaires à ne pas vouloir en acheter, souvent parce qu'ils n'ont pas de place pour stationner une bicyclette à domicile, et qu'ils ont trop peur de se la faire voler dans la rue.
D'ailleurs s'ils disposaient d'un espace de stationnement sécurisé dans l'espace public, 10% des personnes ne possédant pas de vélo en achèteraient. Si on rapporte ce chiffre à la population des grandes villes, ça fait quand même près d'un million de vélos supplémentaires!
Enfin, si on prend l'Île-de-France, par exemple, où la pratique du vélo s'est pourtant beaucoup développée avec les grève et le Covid, on dénombre 840.000 déplacements quotidiens à vélo contre plus de 14 millions de déplacements en voiture.