Une élue RN relance la polémique du burkini: "Ils ne vont pas s'attaquer à des sujets économiques vu qu'ils n'y connaissent rien"
Membre du bureau national du Rassemblement national, Catherine Griset a tenté mercredi de relancer le débat autour du burkini. Cette tenue aquatique qui permet aux femmes musulmanes de se baigner comme si elle si elles étaient habillées fait polémique chaque été.
Certains estimant que c'est le symbole d'une soumission de la femme à l'homme dans la religion musulmane. D'autres répondent que les femmes s'habillent tout simplement comme elles veulent.
Cette députée européenne a donc lancé une énième polémique sur le sujet en reprenant une photo d'un espace aquatique de Center Parks datant de 2015: un simple panneau indiquant les tenues autorisées dans l'eau où figure l'iconographie du burkini. Une image trouvant un écho particulier sur les réseaux sociaux suscitant des milliers de commentaires.
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L'avis des GG: "Ils ne vont pas attaquer à des sujets économiques vu qu'ils n'y connaissent rien"
Etienne Liébig (éducateur): "C'est leur truc. J'en suis arrivé à un point où je me dis que tout ça n'a pas vraiment d'importance. En agitant de cette manière là ça permet peut-être de récupérer des voix. Ils font de la politique, je ne peux pas leur en vouloir vu que tous les partis le font de la même manière. Et eux ils ne vont pas attaquer sur des sujets économiques vu qu'ils n'y connaissent rien donc ils attaquent là-dessus."
Elina Dumont (intervenante dans le social): "Le burkini je m'en fous complètement. Le RN une fois de plus veut taper sur une certaine population, point barre."
Maxime Lledo (étudiant): "Je suis toujours gêné par rapport à ça. Le RN fait ce qu'il a à faire et Center Parks fait ce qu'il veut. Aujourd'hui on voit des personnalité de gauche qui soutiennent le burkini, qui disent que c'est formidable de laisser une femme porter ce qu'elle veut, que c'est le summum de la liberté. Je me souviens de personnalités de gauche qui s'y opposaient Mélenchon, Vallaud-Belkacem. Je vois maintenant une gauche se soumettre à l'instrumentalisation communautariste du corps de la femme.