Vacances: à Nice, les touristes et les professionnels profitent encore de l'été

Les Français sont de plus en plus nombreux à partir en septembre, autant que les juillettistes désormais. Et s'il y a une ville française qui en profite largement, c'est Nice, avec un taux de réservation qui dépasse les 67%.

L'heure de la rentrée a sonné et pourtant, l'été bat toujours son plein à Nice. Mardi, les touristes étaient encore nombreux sur la promenade des Anglais. “Nissa la bella”, comme l'appellent ses habitants, est la deuxième destination touristique de France avec 10 millions de visiteurs chaque année.

Selon l'office de tourisme de la ville, le taux d'occupation a été de 61% pour août 2024. Et il est de 67% pour septembre 2024. Un taux équivalent à septembre 2023, quand la ville accueillait quatre matchs de la Coupe du monde de rugby notamment.

Assises à une terrasse du Vieux Nice, Françoise et sa fille Naomi, venues de Lorraine, ont choisi des vacances hors-saison.

“Il ne fait pas trop chaud donc on peut se promener toute la journée, le matin, l’après-midi, le soir. Ce sont les températures idéales. Franchement, c’est la bonne période”, assure Françoise.

“Sur les plages, il y a moins de monde. Dans les restos et les bars, c’est pareil. Il y a plus de place que quand c’est la haute saison”, ajoute Naomi.

Une clientèle plus aisée qui consomme plus

Et l’été indien attire beaucoup de touristes dans ses établissements, constate Agnès, directrice de deux hôtels niçois.

“Le mois de septembre est un mois très positif. Le taux d’occupation en prévision est plus important que pour juillet et août. C’est plutôt une clientèle de retraités sur septembre”, assure-t-elle.

Christophe Souques, du syndicat de l’hôtellerie restauration des Alpes-Maritimes, le confirme: septembre 2024 s’annonce bien. “On revient vers des chiffres autour de 70% de réservations. Et une fois de plus, on a une clientèle qui est plus stable, qui consomme plus facilement et qui est plus facile à sédentariser dans les restaurants et les petits déjeuners”, indique-t-il.

Une clientèle plus riche, sans enfants et moins française. En septembre, près d’un touriste sur deux à Nice est étranger.

Guillemette Franquet avec Guillaume Descours