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Running: pour 15.000€ vous pouvez vous offrir un robot qui vous accompagne pour votre footing

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Le prochain semi-marathon de Pékin, qui a lieu en avril, sera la première course à laquelle participeront des robots humanoïdes. Une technologie qui pourrait être utilisée dans de nombreux secteurs (médical, secours, militaire, rééducation).

Pour avoir une idée du footing du futur, il faudra garder un oeil sur le prochain semi-marathon de Pékin, qui se tient au mois d'avril. La course verra s'affronter des coureurs humains et des robots humanoïdes.

Des dizaines de machines, conçues par une vingtaine d’entreprises et de laboratoires de recherches, vont participer à l'événement. Il devrait notamment y avoir le G1 d’Unitree. Un robot dévoilé il y a quelques jours qui est le plus performant du monde en course à pied. C'est-à-dire qu'il court vraiment comme un humain, avec une rapidité et surtout une fluidité qui se rapprochent des notres.

En plus de cela, il est tout à fait capable de courir sur des terrains inégaux, des cailloux, des montées ou des descentes abruptes. Il faut tout de même débourser 15.000 euros pour s'offrir ce compagnon de course pour réaliser des footings en sa compagnie.

Estelle Denis donne rendez-vous aux auditeurs de RMC et téléspectateurs de RMC Story pour son talk-show d’opinions et de débats. Toujours accompagnée de Fred Hermel, Emmanuelle Dancourt, Périco Legasse, Estelle Denis et sa bande s’invitent à la table des Français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. « Estelle Midi », c’est de l’actu, des débats, des coups de gueule, des coups de cœurs, des infos et un zapping des meilleurs moments entendus sur RMC.
On n'arrête pas le progrès : Faire son footing avec un robot - 28/01
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Il existe d’autres modèles: en Corée du sud, il y a quelques semaines, un robot s’est aligné sur un marathon et a terminé les 42 km sans s’arrêter. Un chien robotique, baptisé Raibo 2 et conçu par l’Institut sud-coréen de science et de technologie, avait son dossard et a parcouru, au milieu des coureurs, la distance réglementaire, sur un parcours assez exigeant, avec notamment deux grosses montées. Il s'agit d'une véritable performance technologique parce qu’il a fallu entraîner le robot à courir et à s’adapter sur tous types de terrain, pentes, escaliers, routes glacées.

Pour cela, il faut une IA qui coordonne les mouvements et l’équilibre. Sans compter qu’il faut que la batterie tienne tout ce temps. Ce qui reste un vrai défi. Le chien robotique a avalé les 42 km en 4h20’10’’.

Quel est son utilité ?

On pourrait s’en servir de meneur d’allure sur les courses, ou même de compagnon d’entraînement. Mais surtout, c’est une vitrine technologique pour montrer ce que ces machines sont capables de faire en termes de précision, d’adaptation, d’apprentissage, avec des potentielles applications dans les domaines industriel, médical ou de la maison (robots majordomes).

Ces robots coureurs pourraient être utilisés pour livrer des colis, pour des missions de surveillance ou encore de sauvetage dans des zones dangereuses, là où on ne veut pas envoyer d’humains.

Les avancées des robots sportifs dans le domaine de la motricité pourraient utilisées pour réaliser des appareillages types exosquelettes pour les personnes handicapées ou pour assister des patients en rééducation.

Des avancées utilisées dans l'armée ?

C’est l’objectif du projet Vulcain, en France: "penser l’intégration des robots et de l’IA dans l’espace de bataille à l’horizon 2040". L'armée française a déjà testé le robot Spot de Boston Dynamics, sur le champ de manœuvre de Coëtquidan, sans trop de succès pour l’instant. Entre autres parce que ces robots étaient trop lents et pas assez autonomes au niveau de la batterie.

Mais la technologie s'est largement améliorée. On pourrait se servir de ces robots coureurs aussi bien pour réaliser des patrouilles en zone dangereuse, surveiller des périmètres, transporter du matériel ou évacuer des blessés.

Anthony Morel