Les Trophées PME RMC : « Bienvenue en 2022 ! »

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Une 23e licorne a vu le jour début janvier : PayFit a levé 254 millions d’euros, la valorisant ainsi à 1,82 milliards d’euros.Créée en 2015, et candidate aux Trophées PME RMC en 2017, cette start-up propose des solutions d’automatisation des processus RH et administratifs pour le compte des PME.
3 jours plus tard, c’est Ankorstore qui lève 250 millions d’euros, valorisant ainsi la market place à 1,75 milliards d’euros. La plateforme met en relation des commerçants indépendants et des marques. Elle travaillerait avec plus de 200 000 détaillants et 15 000 marques. Cette levée lui permet d’accélérer son développement en Europe où il n’y a pas encore de véritable concurrent, mais la start-up américaine « Faire » concurrente d’Ankorstore et valorisée, elle, à 12,4 milliards de dollars, débarque sur le vieux continent.
Le jour suivant, c’est la banque en ligne Qonto qui a affolé les compteurs en levant 486 millions d’euros ! La néobanque française est devenue la fintech française la plus valorisée : 4,4 milliards d'euros (soit presque 5 milliards de dollars). Le même jour : Back Market a annoncé une nouvelle levée de fonds impressionnante de 450 millions d'euros. Cet apport valorise désormais le spécialiste du reconditionnement de produits électroniques à 5,1 milliards d'euros. Du jamais vu dans notre pays.
Autre élément marquant de ce début d’année : les difficultés à recruter dans un contexte de reprise et de crises. *
Tous les secteurs de notre économie ne trouvent pas assez de candidats compétents, et quand ils le sont, ces derniers sont plus revendicatifs et exigeants sur les conditions de travail et les prétentions salariales, sans oublier le télétravail qui est devenu une norme pour eux.
Cette nouvelle donne vient bouleverser les habitudes, nous sommes en train de rentrer dans un nouveau schéma que toutes les entreprises devront adopter. Des changements qui sont précurseurs du « monde d’après ».
Nous ne travaillerons plus comme avant.
Bienvenue en 2022 !
* À la crise sanitaire s’ajoute la hausse des prix de l’énergie, des matières premières et les risques de pénuries. Une crise économique liée à la forte demande, aux problèmes de production et aux coûts des transports qui ont explosé.