"Il n'y aura pas d'état de grâce pour madame Bachelot": fortement touché par la crise du coronavirus, le monde de la Culture attend des actes

Roselyne Bachelot fait son retour en politique. Elle a été nommée ministre de la Culture lundi soir. Elle a été nommée ministre de la Culture lundi soir. Depuis sa sortie du gouvernement, elle était devenue animatrice à la radio et à la télévision avec notamment un passage sur RMC entre 2016 et 2017. Cette passionnée de musique succède à Franck Riester, au gouvernement depuis octobre 2018.
La priorité pour Roselyne Bachelot au ministère de la Culture, relancer un secteur laminé par la crise du coronavirus.
“C’est quasiment une question de vie ou de mort pour tant de personne. Oui, le temps nous est compté, mais celles et ceux qui souffrent doivent pouvoir compter sur nous. Je serai la ministre des artistes et la ministre des territoires”, a-t-elle indiqué lors de la passation de pouvoir.
Beaucoup d'attentes
Des intentions marquées, mais pour les professionnels du spectacle, Roselyne Bachelot doit agir très vite. “Il n’y aura pas d’état de grâce pour madame Bachelot”, affirme Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT spectacle.
“Il va falloir voir si derrière l’image tonitruante de Roselyne Bachelot, il y a du fond. Est-ce que c’est, pardonnez moi l’expression une grande gueule et est-ce qu’elle sera capable d’aller défendre le budget de la culture ou est-ce que ce sera seulement une image pour montrer qu’Emmanuel Macron s'intéresse de nouveau à la culture ?”, se questionne-t-il.
Il demande notamment une réunion des représentants du secteur avec Roselyne Bachelot pour connaître les objectifs de la nouvelle ministre de la Culture.