"Ravissant, mais si contraignant!": de plus en plus de femmes se libèrent du soutien-gorge, vos témoignages sur RMC

Confort, libération des injonctions... De plus en plus de femmes laissent le soutien-gorge au placard. Une tendance qui s'est accentuée à la suite des confinements liés à la pandémie de Covid-19.
Une perte d'habitude qui s'observe déjà dans les ventes des marques de lingerie. 17% des jeunes femmes n'achètent plus du tout de soutien-gorge, et beaucoup d'autres se dirigent vers les modèles sans armatures, qui ne modifient donc pas la forme du sein.
Les médecins rappellent d'ailleurs que le soutien-gorge n'a absolument pas d'incidence sur le maintien de la poitrine.
"Ce n'est pas encore une liberté, c'est encore très contraint et très jugé"
Fatima Benomar, militante féministe et membre de la bande d'Estelle Midi, est dans cette tendance et ne met plus du tout de soutien-gorge, Elle explique pourquoi ce vendredi sur RMC:
"En devenant adulte je me suis intéressée à la perception des corps. Le soutif est une sorte de descendant du corset, avec l'injonction paradoxale de rendre plus discret, et plus sexy.
Avec ma forte poitrine en revanche je vais avoir des remarques dans la rue, même quand je passe à la télé... Ce n'est pas encore une liberté, c'est encore très contraint et très jugé."
>>> PODCAST RMC - Retrouvez ici le podcast complet d'Estelle Midi sur le sujet
"C'est tellement handicapant! C'est une vraie contrainte avec tous ces élastiques partout qui vous gênent"
Julie, auditrice de La Rochelle âgée de 77 ans, est intervenue à l'antenne en direct, et montre que ce n'est pas qu'une question de mode et que, de son côté, elle a très bien vécu en n'en ayant jamais mis de sa vie.
"J'ai essayé par ce que je trouve ça ravissant. Mais c'est tellement handicapant ! C'est une vraie contrainte avec tous ces élastiques partout qui vous gênent. C'était terrible donc j'ai peut-être porté ça deux jours dans ma vie et c'était très très suffisant ! Ma fille et ma petite-fille ont fait pareil ça se passe très bien et on est très à l'aise", confie-t-elle alors qu'elle assure avoir une poitrine ni petite ni grande, "de la taille de la main d'un honnête homme".
"Ca m'a apporté du confort, et ça m'a libéré de mes complexes"
Un mouvement qui s'émanciper avec le temps? Gala Avanzi en tout cas l'espère, et a expliqué pourquoi dans ouvrage intitulé "No-bra, ce que ma poitrine dit de moi". Invitée d'Estelle Midi elle assure que ça l'a libérée de ses complexes.
"J'espère que ça va continuer. Je ne pense pas que ça va disparaître du jour au lendemain. Mais petit à petit on y vient. Le soutien-gorge était libérateur par rapport au corset. C'était une avancée mais c'est resté un diktat pour les femmes. On peut y aller doucement mais sûrement.
Moi ça m'a apporté du confort, et ça m'a libéré de mes complexes. Quand j'en portais je répondais aux normes, et quand j'enlevais mon soutien-gorge, j'étais déçue ! Donc j'ai arrêté les comparaison permanentes. Je n'ai maintenant plus ce complexe, et c'est cool (...) Les hommes sont assez réceptifs, mais pas forcément de façon trop malsaine."
L'avis de la bande d'Estelle Midi
Fatima Benomar, militante féministe et membre de la bande d'Estelle Midi, est dans cette tendance et ne met plus du tout de soutien-gorge, Elle explique pourquoi ce vendredi sur RMC:
"En devenant adulte je me suis intéressée à la perception des corps. Le soutif est une sorte de descendant du corset, avec l'injonction paradoxale de rendre plus discret, et plus sexy."