Attentats de janvier 2015 : "Ce procès est un bien pour tous, ceux qui ne veulent pas l’admettre, qu’ils retournent vivre en dictature"

Sur le plateau des "Grandes Gueules", Zohra Bitan a adressé une message chargé d'émotion insistant sur l'importance du procès des attentats de janvier 2015 pour la société française.

Au quatrième jour du procès des attentats de janvier 2015 lundi, la cour d'assises spéciale de Paris a diffusé les images de la tuerie de Charlie Hebdo, provoquant une vive émotion parmi les témoins et les parties civiles. Et dès ce mardi, la cour doit entendre les premiers témoignages des rescapés de l'attaque.

À cette occasion, Zohra Bitan a voulu insister sur l'importance de ce procès pour la société française: "Le procès de Charlie doit être le procès de notre société. Il doit rentrer dans les écoles, il doit permettre de faire notre introspection générale sur où nous en sommes, où nous allons et qui nous emmène dans le mur", a-t-elle lancé sur le plateau des "Grandes Gueules".

"Un procès pour que nous restions le pays des lumières"

"C’est incroyable de voir comment certains continuent de relativiser de raser les murs, comment certains continuent d’instrumentaliser une pseudo-islamophobie qui n’existe pas. Le procès Charlie ce n’est pas un procès contre les musulmans. C’est un procès pour que nous restions le pays des lumières, qui intègre, qui assimile, qui offre l’ouverture de ses frontières à des millions de gens. Ce procès est un bien pour nous tous", a-t-elle insisté la voix chargée d'émotion.

"Et ceux qui ne veulent pas le savoir, qu’ils aillent vivre dans des pays de dictature où ces sectes font la loi et ils reviendront nous dire à genoux qu’ils préfèrent vivre dans notre pays dans des lumières que là où il y a les ténèbres", a lancé Zohra Bitan.

Le 7 janvier 2015 les frères Chérif et Saïd Kouachi s'étaient introduits dans les locaux de Charlie Hebdo lourdement armés et avaient abattus dix personnes en moins de deux minutes. ils finiront abattus par les forces de l'ordre deux jours après dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële où ils s'étaient retranchés.

RMC