"Cette année, les 'Armes secrètes' vont tenir le public en haleine": Denis Brogniart décrypte le succès de Koh-Lanta

Invité des Grandes Gueules ce lundi, le présentateur de TF1 confie que si le public adhère autant à l'émission, c'est avant tout parce que le programme propose chaque année de la diversité et de la nouveauté.

C’est un succès qui se répète depuis des années. La nouvelle saison de Koh-Lanta a débuté vendredi soir sur TF1. Pour l’animateur de l’émission Denis Brogniart, ce succès, c’est avant tout celui d’un concept.

“AventureLand production et TF1 sont très sensibles à l’idée d’apporter des nouveautés chaque année pour suspendre les candidats d’abord et puis les téléspectateurs. Cette année avec les 'Armes secrètes', ça tient le public en haleine parce qu’ils se disent, 'tiens, qu’est-ce qui va changer?', assure-t-il.

En effet, pour cette nouvelle saison, la production a introduit ce nouveau concept d'"armes secrètes". Ainsi ces petites amulettes, cachées dans le camps, ont toute un pouvoir particulier, tel que le "détournement de vote", le redoutable "quitte ou double" - qui permet à un candidat éliminé au conseil de provoquer un autre candidat en duel pour tenter de sauver sa place -, le "bracelet noir" pour voler le collier d'immunité d'un candidat ou encore l'arme de l'"ambassadeur secret" ou enfin le "talisman". "Toutes ces amulettes sont cumulables et cessibles à tout moment" précise d'ailleurs la production, insistant donc sur le côté imprévisible de ces "armes". 

Si elle se dit fan de l’émission, Joëlle Dago-Serry se demande si, l’isolement, le manque de nourriture, a un impact sur les candidats notamment à leur retour.

“Je crois qu’on rentre différent de Koh-Lanta parce qu'effectivement, pour ceux qui restent jusqu’au bout, 40 jours, c’est une véritable épreuve. Mais les candidats ont à leur disposition, 24h/24 et aussi longtemps qu’ils le souhaitent, l’aide d’une psychologue”, indique-t-il. 

Content de la mauvaise audience des Césars

Il précise qu’il faut également être capable de gérer deux temps. D’abord celui du retour et puis ensuite celui lorsque l’émission commence à être diffusée, avec toute la caisse de résonance sur les réseaux sociaux que cela implique.

Dans le "Grand Oral" des Grandes Gueules, il a lancé une petite pique à la décriée cérémonie des César, diffusée le même soir sur Canal+.

“J’étais content que cette cérémonie se passe comme ça parce que plus l’audience des César est mauvaise, meilleure est celle de Koh-Lanta”, a-t-il ironisé.

Il a, en revanche, regretté qu’au cours de la cérémonie ne soit pas plus mis en avant l’envie de retourner au cinéma. “Les revendications, c’est bien, il en fallait et il y en a eu, mais à un moment, j’aurais aimé qu’on sourit un peu plus, qu’on rit un peu plus”, assure-t-il. 

Guillaume Descours