Insécurité des femmes dans la rue: Boudjellal pointe l'éducation sexuelle des jeunes par le porno

Par peur, un quart des femmes n'osent plus sortir de chez elles seules le soir. Une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a révélé ce chiffre inquiétant mardi, alors que le phénomène ne touche que 6% des hommes.
Les Grandes Gueules sont revenues ce mercredi sur cette information, l'avocate Marie-Anne Soubré confiant qu'elle la chance de vivre dans un quartier un il n'y avait généralement pas de problème mais qu'elle comprend tout à fait ce phénomène.
"Quand ils sont dans la rue ils font comme ce qu’ils ont vu dans les films, et ça c’est un danger"
En revanche, le président du RC Toulon, Mourad Boudjellal estimé que ces comportement sont la conséquence d'une éducation sexuelle des jeunes qui est réalisée exclusivement grâce à la démocratisation du porno sur internet.
"On a une génération qui a été élevée dans le porno gonzo. Du porno qui fait croire que ce sont des situation réelles. Si une fille prend l'ascenseur: ça se termine en partouze. Si une fille se balade dans la rue: ça se termine en parties de jambes en l’air. Si elle dit non pendant dix secondes mais après elle serait bien contente du truc. Voire qui se fait violer chez elle mais qu’au final elle aime bien. Donc il y a toute une génération qui a grandi avec cette forme de sexualité sur internet. Donc quand ils sont dans la rue ils font comme ce qu’ils ont vu dans les films, et ça c’est un danger."
"Ce n'est pas normal que les femmes soient obligées de changer leur façon de s'habiller, de se maquiller"
Fabien Boyaval est également intervenu spontanément dans Les GG en appelant au 3216. Il est le créateur d'une application qui permet aux personnes ne souhaitant rentrer toutes seules de s'unir avec d'autres personnes habitant dans le même coin pour rentrer à plusieurs.
"On trouve que ce n'est pas normal que les personnes, notamment les femmes, soient obligées de changer leur façon de s'habiller, de se maquiller, ou ne prennent plus les transports en commun à cause du sentiment d'insécurité. On a essayé de régler ça avec un outil plutôt positif qui est le lien social. On met un outil à disposition qui est gratuit avec un système de profils validé et vérifié".
Un système utilisé par 60% de femmes et 40% d'hommes selon le créateur de cette appli qui reste un outil qui ne permet pas de régler le problème d'insécurité, mais au moins de le contourner.