Jean-Marc Dumontet sur la polémique du Puy du Fou: "C'est un épiphénomène. Un spectacle qui se joue, ça me réjouit toujours"
C’est une polémique dont le soufflet peine à redescendre. Samedi dernier, une dérogation a été donnée par la préfecture de Vendée pour permettre au Puy du Fou d’accueillir 4000 personnes de plus que la jauge préalablement fixé de 5000 spectateurs.
Une autorisation qualifiée de passe-droit par certains alors que le nombre de personnes contaminées par le coronavirus augmente de jour en jour. Pour le producteur de spectacles Jean-Marc Dumontet, la question ne se pose pas, "un spectacle qui se joue, ça me réjouit toujours", dit-il.
"C’est important de le dire, cela fait 6 mois que l’on ne joue plus, rappelle-t-il. On a envie de jouer, nos théâtres seront tous ouverts à Paris au mois de septembre. J’ai ouvert le point-virgule et le grand point-virgule depuis juillet et on joue"
"Le Puy du Fou est un épiphénomène"
Pour lui, tant que les gestes barrières sont respectés, rien ne doit empêcher un spectacle de toute nature qu’il soit à se tenir.
"On a envie de retrouver le public, on a des conditions sanitaires strictes puisqu’on est en jauge réduite. On joue avec un public et ça ne pose pas de problème. Cela ne l’empêche pas de participer et d’aimer le spectacle auquel il assiste. Donc, pour moi, le Puy du Fou est un épiphénomène. J’ai envie qu’il y ait de plus en plus de dérogations. J’ai envie qu’il y ait une liberté totale et que l’on puisse jouer".
"J’aspire vraiment à ce qu’il y ait un élargissement"
"Alors, tant mieux si 9000 personnes ont pu assister à une représentation au Puy du Fou, se réjouit Jean-Marc Dumontet. J’espère que les conditions sanitaires étaient respectées parce qu'on sait qu’il y a une recrudescence donc il ne faudrait surtout pas qu’il y ait une flambée. J’aspire vraiment à ce qu’il y ait un élargissement et que toutes nos pièces de théâtres puissent être jouées".
"Cette polémique sur le Puy du Fou ne m’intéresse pas du tout", rappelle Jean-Marc Dumontet.
Pour lui, le fameux "passe-droit" entendu partout n'a pas de sens dans cette polémique. "Tout n’est pas centralisé en France. À partir du moment où vous avez un préfet en région qui décide que le taux de propagation est plus faible et donc que le spectacle peut se tenir, on y voit un fait du prince. Mais non, c’est comme pour les zones vertes et rouges avant, il y a aujourd’hui des endroits moins risqués qu’ailleurs".
Ce samedi matin sur RMC et BFMTV, la ministre de la Cullture, Roselyne Bachelot, a rappelé que "il n’y a eu aucun passe-droit pour le Puy du Fou" de la part de l'Élysée.