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Le cri du cœur d'une auditrice des "Grandes Gueules": "Je pense que tous les commerces sont essentiels car tous payent des taxes"

Dans les Grandes Gueules, un auditrice a regretté vivement la fermeture de certains commerces et craint le pire pour l'avenir.

Face à la seconde vague de coronavirus, le gouvernement a choisi de faire fermer les commerces dits, "non essentiels". Pour Patricia, auditrice des Grandes Gueules", l'argent qui vient en aide à tous ceux qui ont perdu leur travail aurait dû aller, en amont, aux hôpitaux.

"Le gouvernement n’a plus les moyens économiques de se priver de ces commerces"

Surtout, elle ne comprend pas pourquoi le gouvernement a choisi de ne pas laisser ouverts les commerces qui maintiennent notre économie en vie.

"J’ai la chance d’avoir un commerçant ouvert. Mais je pense que tous les commerces sont essentiels car tous ces commerces payent des taxes, de la TVA, des cotisations, dit Patricia. Quand je vois tous ces gens qui disent "il n’y a pas de problèmes car il y a des aides", je me demande s’ils savent penser !"

"Le gouvernement n’a plus les moyens économiques de se priver de ces commerces, clame-t-elle. Je ne comprends pas pourquoi tout cet argent et tous ces milliards qui pleuvent ne vont pas dans les hôpitaux. Le système économique est en train de s’écrouler. Il n’y a plus de cotisations sociales, il n’y a plus de prestations sociales. Derrière, qu’est-ce qu’il se passe ? Il n’y a plus de retraite, il n’y aura plus de salaires pour les fonctionnaires ! On est le tissu économique".

"Je ne nie pas la gravité de la maladie mais l’économie est en train de s’écrouler"

"Le monde est fou ! Et tous ces gens qui pensent que ce n’est pas grave, c’est quoi la suite ?, s'étonne Patricia. Quels vont être les moyens de la France ? Essayez de comprendre l’enjeu qu’il y a derrière".

"J’aimerais qu’il n’y ait pas qu’une pensée unique. J’aimerais que les journalistes fassent leur boulot, fasse des études comparatives. Je ne nie pas la gravité de la maladie mais l’économie est en train de s’écrouler".

Maxime Trouleau