Le SNU aidera les jeunes à trouver une "perspective", selon Gabriel Attal
Le secrétaire d'Etat à la jeunesse Gabriel Attal, est venu préciser les contours de la mise en place du Service national universel qui sera prochainement obligatoire pour les jeunes. Une sorte de service militaire sans le côté militaire qui aura de multiples objectifs pour aider la jeunesse à trouver sa voie.
Les premières phases de tests de ce SNU seront testées dès cet été avant une mise en application progressive jusqu'à 2026. Une aide qui pourrait notamment être bénéfique aux jeunes déscolarisés, selon le secrétaire d'Etat.
"Il y a un million de jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en formation ni à l’école. Ce qu’on appelle les 'NEET'. Il y a en a 100 000 chaque année qui décrochent et qui viennent ‘grossir’ ce (contingent) de jeunes."
"L'objectif est que chaque jeune ait une perspective en en sortant"
Le SNU permettra ainsi à chaque personne qui le passe de sortir avec un bilan de santé complet, un bilan des acquis de la langue française, des aides à l'orientation pour la suite de leur parcours professionnel ou éducatif.
"Le premier objectif concerne les questions de résilience, de défense, de sécurité. Comment être formé aux gestes de premiers secours, comment réagir face à une catastrophe naturelle, face à un attentat... Ensuite il y aura des activités de cohésion en extérieur (Raids en forêt, parcours du combattant etc..), un bilan de santé complet pour tous les jeunes. Et aussi un bilan de perspective pour chacun, l'objectif est que chaque jeune ait une perspective en en sortant."
Internat, tenue commune mais "pas de treillis"
Les jeunes vivront dans un internet et si les ressemblances avec le service militaire sont certaines, les jeunes vivront en internat, garçon séparés des filles et auront "une tenue commune" qui ne sera pas un treillis, comme le précise Gabriel Attal.
"La vraie différence avec le service militaire est qu’ils ne seront pas enfermés entre quatre murs dans un centre, ça va être très ouvert sur le territoire. En matière économique, de formation, de citoyenneté. Ca va permettre aussi peut-être d’élargir le champ des possibles pour des jeunes. Il y a un drame en France, il y a des jeunes qui grandissent dans un quartier et qui n’ont que celui-ci comme territoire d’horizon."