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Les Grandes Gueules

"Ne soyez pas paranoïaque": l'échange tendu entre Marine Le Pen et Charles Consigny sur les retraites

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Marine Le Pen était l'invitée des "Grandes Gueules" ce lundi sur RMC et en a profité pour expliquer sa position sur les retraites.

Face aux Grandes Gueules sur RMC ce lundi, Marine Le Pen a expliqué ce qu'elle comptait faire si elle était élue présidente de la République en matière de retraites. 

La candidate du Rassemblement national propose un départ à la retraite complet après 40 annuités de cotisation et a ensuite été invectivée par l'avocat des GG Charles Consigny, qui en a visiblement assez des régimes spéciaux. 

"Je fais partie de ces gens, Madame Le Pen, qui travaillent et qui sont exaspérés de voir qu'il y a énormément de secteurs en France, comme la SNCF, où il y a des retraites complètement délirantes qui sont prises même avant 60 ans. Et il y a des discours d'hommes ou de femmes politiques qui jamais ne disent que ce n'est pas une réalité, que ça ne doit pas être traité."

"Est-ce que vous trouvez qu'il est raisonnable de dire aux Français qu'il vont devoir travailler jusqu'à 70 ans pour avoir une retraite pleine?"

Marine Le Pen a répondu qu'elle ne trouvait normal que les métiers "manuels" et difficiles puissent bénéficier d'un départ à la retraite à 60 ans quand on a commencé à travailler à l'âge de 20 ans.

"Je ne vous ai pas attaqué (s'adressant à Charles Consigny), j'ai pris votre exemple car vous êtes avocat et qu'ainsi vous avez au moins fait 5 ans d'études. Quand j'entends madame Pécresse qui réclame la retraite à 65 ans, j'en conclus que nous aurons donc (dans ce cas) une retraite à 70 ans. Est-ce que vous trouvez qu'il est raisonnable de dire aux Français qu'il vont devoir travailler jusqu'à 70 ans pour avoir une retraite pleine?
30% des retraités vivent avec moins de 1.000 euros par mois, dans les villes ils ne peuvent pas survivre. C'est un choix de société. Les personnes âgées, dans mon pays idéal, elles doivent profiter d'années en bonne santé pour profiter de la famille et de leurs petits-enfants. C'est un choix."
J.A.