"Qu’est-ce que j’ai en commun avec les salafistes ?": Jean-Michel Aphatie revient sur son clash avec Zohra Bitan

La chroniqueuse des Grandes Gueules a retweeté un photomontage de l'éditorialiste représenté avec un voile.

La passe d’arme continue entre Zohra Bitan, chroniqueuse des Grandes Gueules, et l’éditorialiste, Jean-Michel Aphatie. Invité dans les Grandes Gueules pour la sortie de son live Mon service militaire, il est revenu sur la polémique qui agite les réseaux sociaux depuis quelques jours. Et il n’a pas été tendre avec Zohra Bitan qui, selon lui, a voulu le "salir". 

Quelques jours après l’attentat à la préfecture de police de Paris, l’éditorialiste avait appelé sur Twitter à "intégrer l’islam à la République". Des propos qui suivaient une autre déclaration, quelques jours plus tôt dans laquelle il appelait les médias à boycotter Eric Zemmour, récemment condamné pour incitation à la haine raciale.

"Ça m'a semblé insupportable"

Deux déclarations qui n’ont pas laissé indifférentes. D’abord comparé à un "collabo" par l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui, c’est ensuite Zohra Bitan qui s’est "engouffrée dans cette voie", juge Jean-Michel Aphatie. 

"On m’a traité de collabo avec les salafistes. Collabo, c’est un mot lourd, qui nous renvoie à un passé. Ce mot-là m’a semblé insupportable. Et il y a trois jours, Zohra Bitan a publié il y a trois jours un montage avec mon visage pris dans un voile en disant que ça m’irait bien. C’est quand même un petit peu de la folie. Qu’est-ce que j’ai en commun avec les salafistes?", demande-t-il.

Il explique que ce tweet a provoqué une véritable déferlante. "Toute la fachosphère dont Zohra Bitan est une idole, m’a donné des prénoms arabes. On a déjà connu ça avec ‘Ali Juppé’, ‘Farik Fillon’. C’est une façon de dévaloriser les gens", indique-t-il.

Selon l’éditorialiste, Zohra Bitan, avec ce type de tweet et de message ne se place pas du côté de la laïcité. "La laïcité, c’est la tolérance. Est-ce qu’elle sert la cause qu’elle défend en procédant comme ça ?", demande-t-il. 

Guillaume Descours