REPLAY RADIO - Marine Le Pen va-t-elle profiter des violences à Dijon? Le débat des "Grandes Gueules"
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a dressé mardi un parallèle entre les incidents survenus depuis quatre jours à Dijon et "le Liban qui s'enfonça dans une terrible guerre" civile. A noter qu'elle ne s'est pas rendue quartier sensible des Grésilles où les tensions sont survenues, en invoquant le manque de temps.
Les violences urbaines qui ont suivi lundi trois expéditions punitives de Tchétchènes voulant, au cours du week-end, venger un des leurs agressé à Dijon, sonnent comme "un avertissement", a estimé Mme Le Pen, qui s'est rendue dans la capitale bourguignonne et y a donné une conférence de presse tenue près de la gare.
"Il ne s'agit pas seulement de s'interposer entre deux communautés mais de mettre fin sans faiblesse à cette sinistre séquence. Le communautarisme n'hésite plus à s'affirmer - on le voit à Dijon et à Nice - par des défilés de groupes armés agissant au vu et au su de tout le monde. Nous avons franchi là un palier de trop", a-t-elle jugé. "Il n'est pas de pire destin pour un pays que la guerre civile",a martelé la cheffe du RN.
Marine Le Pen a condamné la stratégie de non-intervention de la police qui, entre vendredi et dimanche soir, n'a effectué "aucune interpellation" alors que des dizaines voire des centaines de Tchétchènes lourdement armés avaient investi certaines zones de la ville.
On en parle avec Joelle Dago Serry, entrepreneuse, Gilles-William Goldnadel, avocat et Maxime Lledo, étudiant.
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