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Violences des forains au Mans: la colère d'un syndicaliste forain contre Stéphane Le Foll

Norman Bruch, du syndicat des forains Cidunati et leader de la fronde était l'invité des Grandes Gueules ce mardi matin pour évoquer les affrontements entre forains et forces de l'ordre de lundi.

Caravane en feu, blocage des voies SNCF, échauffourées : de vives tensions ont opposé forces de l'ordre et forains lundi au Mans. La situation était revenue au calme ce mardi matin au Mans au lendemain de ces affrontements, mais la menace de nouveaux blocages perdure menaçaient toutefois de bloquer la gare dans l'après-midi en l'absence d'accord.

Norman Bruch, du syndicat des forains Cidunati et leader de la fronde était l'invité des Grandes Gueules ce mardi matin pour évoquer ce conflit. Les forains protestent contre l'interdiction de s'implanter en centre-ville du Mans, la mairie préférant qu'ils soient à l'extérieur, essentiellement pour des questions de sécurité et en raison de la taille grandissante des attractions. 

"On fait -50% sur leur terrain!", s'insurge un représentant forain

Mais le leader syndical explique que les forains ne retourneraient pas au Panorama, lieu retenu par la mairie qui y a investi 900.000 euros. "Les forains ont essayé pendant cinq ans ce terrain du Panorama, deux fois par an. On y fait -50%, on ne fait pas ça pour le plaisir !"

Le maire Stéphane Le Foll avait opposé lundi soir une fin de non-recevoir, refusant toute discussion "sous la pression ou la violence".

"Le maire croit qu’on est des choses... On travaille avec nos mains et pas avec de l’argent public. Ce qu’il s’est passé lundi matin n’était pas prévu. On voulait siéger à la mairie sans casse sans violence. Dans les 40 forains qui ont essayé de rentrer, bizarrement ils ont mis en garde à vue mon vice-président. (...) Il y a trois propositions sur la table, on trouve un compromis sur une des trois et c’est terminé !"

Norman Bruch estime que ce sont "les écolos" qui refusent qu'ils s'installent et que Stéphane Le Foll "cherche à leur faire plaisir" en vue des élections municipales.

James Abbott