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Christophe Barbier: "Je ne suis pas Macroniste, c'est éventuellement Macron qui est Barbier-iste"

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Invité de Radio Brunet ce mardi, l'éditorialiste Christophe Barbier a répondu aux critiques l'accusant d'être proche du pouvoir politique.

Nicolas Dupont-Aignan a de nouveau marqué les esprits la semaine dernière avec un accrochage en direct avec le journaliste Patrick Cohen dans l'émission C à vous sur France 5. Il l'a accusé d'être le "cireur de pompes" du président de la République.

Après avoir déjà dit qu'il ne regrettait pas et qu'il ne s'excuserait pas pour cette sortie, le président de Debout la France est revenu sur cet incident dans Radio Brunet ce mardi sur RMC. Il reproche aux éditorialistes une vision à sens unique.

"(Avec eux) c'est jamais l’écoute, toujours l'inquisition. Et ça déforme le jugement des Français sur les journalistes. Ce qui me gêne c’est qu'on a l’impression de subir un interrogatoire. (...) Il y a des journalistes qui se comportent en éditorialistes, et des éditorialistes font croire qu'ils sont journalistes..." 

"Ce n’est pas parce que parfois le gouvernement fait des choses que l’on a appelé de nos voeux que nous sommes des valets"

Christophe Barbier, éditorialiste à BFMTV, subit également ce types d'accusations dans les était invité à répondre à ces attaques dans l'émission.

"Je comprends cette nécessité de distinguer éditorialiste et journaliste. Mais je pense que c’est clair pour les gens, entre les enquêtes, les articles, et les éditorialistes qui sont là pour apporter un “plus” de conviction personnelle qui va susciter chez l’auditeur une réflexion. Est-ce que je suis d’accord avec lui ? Pas d’accord ? Ca ne veut pas dire qu’ils ont la vérité."

Pour prouver sa bonne foi et son indépendance il apporte une “démonstration” qu’il assure être "scientifique, voire biologique".

"Je ne suis pas Macroniste, c’est éventuellement Macron qui est Barbier-iste. Parce que je suis désolé mais un bon nombre de mes idées et de mes combats je les avais avant même qu’il ait eu sa majorité ce jeune président. Je suis pour l’Europe fédérale et la nation européenne depuis très longtemps. Mais c’est lui qui m’a rejoint. Début décembre j’avais dit qu’il fallait retirer la préfecture de police à Michel Delpuech car sa philosophie du maintien de l’ordre était en antagonisme avec ce que disait le gouvernement et ce que montrait la rue. (...) Ce n’est pas parce que parfois le gouvernement fait des choses que l’on a appelé de nos voeux que nous sommes des valets du gouvernement. Parfois les gouvernements ont raison."
James Abbott