Don du sang: "Il faut en faire quelque chose de banal"

"Je ne pense pas que les jeunes s'en foutent. Moi, j'ai cinq enfants, de 24 à 5 ans, et ceux qui ont 24 et 19 ans ce n'est pas qu'ils s'en foutent, qu'ils ne sont pas sensibles, bien au contraire, c'est que ce n'est pas dans le programme de leur journée. Ce n'est pas forcément facile de s'y rendre et je pense aussi que la communication du don du sang vis-à-vis des jeunes, sur les réseaux sociaux ou à la télé, ne parle pas.
Tout de suite, je ne saurai pas vous dire une campagne de don du sang que j'ai pu voir. Une campagne contre le sida, de lutte contre le tabac, pour le Téléthon, pour la sécurité routière, oui. Mais une campagne de don du sang… Il faudrait peut-être aussi qu'ils soient plus proches des jeunes, qu'ils se mettent près des universités, des salles de sport, des lieux de soirées... Qu'ils viennent à des événements où ils sont. Il faut en faire quelque chose de banal, quelque chose où vous vous dites 'Je vais prendre 20 minutes de ma journée pour le faire'."