Mort de Raymond Poulidor: vos souvenirs de "Poupou" sur RMC
Héros populaire par excellence et incarnation de l'éternel second, la légende du cyclisme français Raymond Poulidor est décédé mercredi à l'âge de 83 ans, emportant avec lui tout un pan de l'histoire du sport tricolore.
"J’avais 15 ans en 1975 et Poupou, c’était mon idole"
Et c’est justement pour enrichir cette histoire du sport tricolore, que vous avez été nombreux à témoigner à l’antenne de RMC sur vos souvenirs de "Poupou", notamment lors de l’émission Brunet-Neumann consacrée au célèbre cycliste décédé.
Pierre depuis Lyon, est remonté plus de 40 ans en arrière: "J’avais 15 ans en 1975 et Poupou, c’était mon idole. Je n’avais pas d’argent, j’ai donc pris un premier job dans une buvette, j’y servais parce qu’à l’époque c’était autorisé, pour me payer le vélo Mercier et la tenue de Poupou. C’était ma première paie, elle a été intégralement passée dans l’achat du vélo rose de Mercie. Je l’ai malheureusement cassé dans un col quelques années plus tard en descendant mais le maillot bleu, rose et blanc marqué 'Mercier', il est toujours chez moi, dans un placard, 45 ans après".
"Je me suis retrouvé en Une du journal avec lui"
Et peu importe que Raymond Poulidor n’ait jamais gagné le Tour de France pour Franck, depuis Soisy-sur-Seine, "Poupou" reste malgré tout le numéro un: "On entend depuis ce matin, que c’était l’éternel deuxième mais pour moi, avec son état d’esprit c’était le premier. Il était aimé des Français, pour moi c’est un Zidane, un Platini, un Teddy Riner, c’est une image exceptionnelle".
Alexandre, 80 ans, habitant de la Loire a lui, eu la chance de rouler à ses côtés. Quoi de mieux qu’une montée pour faire la rencontre de Poulidor: "En 1982, Poulidor était venu à Saint-Etienne. Pendant une partie de la montée, je me suis retrouvé à côté de lui, on montait tous les deux, côte à côte. Un journaliste a juste pris une photo quand on se trouvait à côté et le lendemain, je me suis retrouvé en Une du journal avec lui".
Nicolle quant à elle, se souvient que dans la maison de ses parents à Limoge, Raymond Poulidor avait une place de choix: "Chez moi, sa photo était dans la salle à manger, mes parents l’adoraient. C’était un homme tellement exceptionnel, qui ne disait jamais du mal de ses coéquipiers".