Primaire à gauche: "On s’y déplace parce qu’on veut rassembler la gauche"
"La primaire à gauche s’annonce ennuyeuse et sans enjeu". C’était le thème du Brunetmétrie de lundi. Pour y répondre, Eric Brunet a invité Christophe Borgel, député PS de Haute-Garonne, et surtout président du comité d’organisation de la primaire à gauche. Selon lui "on se déplace parce qu’on veut rassembler la gauche. On se déplace parce que quand on est de gauche, on ne conjugue pas la vie politique au ‘moi je’. On se déplace parce que quand on voit ce que sont les projets des autres, quand on est de gauche on n’est pas d’accord. C’est tout ça qui va faire la réussite de la primaire".
"On ne va pas faire de la langue des bois"
Pour Christophe Borgel, ceux qui ont préféré ne pas y participer se trompent. "C’est extraordinaire. Ceux qui sont en dehors de la primaire et qui disent 'à moi tout seul je vais incarner le camp progressiste pour être au second tour de la présidentielle', ils nous racontent des fariboles. Pour le moment il n’y a personne qui est qualifié pour le second tour de la présidentielle. Alors les intentions de vote d’aujourd’hui ne sont pas les résultats de demain, la primaire de la droite l’a montré. Mais la réalité pour la gauche, on ne va pas faire de la langue de bois, raconter des histoires qui n’existent pas: personne n’amène les progressistes, ni Macron, ni Mélenchon ni nous à ce stade. Et donc comment on fait?".