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Reconfinement: "Nous devons remettre nos jeunes au cœur de nos choix" plaide Alexandre Jardin sur RMC

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TEMOIGNAGE RMC - Les nouveaux variants du Covid-19 font craindre une nouvelle flambée de l’épidémie. Le gouvernement pourrait alors instaurer un troisième confinement dans les prochains jours. Pour l’écrivain Alexandre Jardin, une telle décision reviendrait à sacrifier la jeunesse. Il était sur RMC.

Si l’Elysée veut se laisser quelques jours pour décider d’un éventuel reconfinement, la menace de nouvelle mesures plus restrictives pour lutter contre le Covid-19 planent toujours. Invité de RMC mercredi, l’écrivain Alexandre Jardin estime qu’un troisième confinement serait "la décision de trop".

"Les conséquences pour la jeunesse de notre pays sont catastrophiques. On est en train de sacrifier toute une génération qui n’entre pas sur le marché du travail. On ne peut pas se taper deux années de suite des générations qui ne vont pas avoir de vie", a-t-il poursuivi. 

Père de cinq enfants, Alexandre Jardin lance un appel: "Nous devons défendre nos gosses".

"On peut supporter et le comprendre un confinement à court terme, mais pas à long terme. Tout le problème de ce troisième confinement, c’est: est-ce qu’on va continuer avec des politiques de courts termes?", interroge-t-il. "Il n’y a pas de bonnes solutions. On doit faire des choix".

"Remettre nos jeunes au cœur de nos choix"

"On sait qu’il n’y aura pas de solutions simples et rapides, donc organisons nous autour d’une valeur: faire de la jeunesse la grande cause nationale! Toute société humaine doit préserver les jeunes pousses, leur tendre la main et leur montrer que la société est faite pour eux et pas contre eux. Nous devons remettre nos jeunes au cœur de nos choix", explique encore l’écrivain.

Alexandre Jardin va dans le même sens que François de Closets interrogé mercredi matin sur RMC.

L’essayiste de 87 ans plaide pour l’auto-isolement des personnes âgées, pour permettre aux jeunes d’être déconfiné.

"Je trouve honteux la façon dont on ne tient très peu compte de ce qu’il va se passer si on fait un troisième confinement: comment vont-ils trouver du travail? Comment vont-ils vivre? C’est ça qui compte, et pas de savoir si l’espérance va reculer de six mois", a-t-il déclaré.
LL