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Économie

Comment la crise du coronavirus détricote totalement le business de l'habillement

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"DUPIN QUOTIDIEN" - Tous les jours à 7h20, on parle éco et conso avec Marie Dupin, dans Bourdin Direct, sur RMC.

C’est un secteur qui souffre beaucoup en ce moment: l’habillement. Même la marque Zara a enregistré des pertes très importantes pour la première fois de son histoire. Et la réaction ne s’est pas faite attendre.

Le géant espagnol qui se cache derrière, Inditex, va supprimer 1200 boutiques Zara dans le monde sur 7400. Le groupe détient notamment les marques Stradivarius, Oysho, Massimo Dutti, Bershka, qui pourraient être concernées.

L’idée: fermer les plus petits magasins pour s’offrir de très grandes boutiques très modernes dans des emplacements prestigieux. Mais c’est surtout de miser à fond sur les ventes sur Internet qui ont évidemment explosé pendant le confinement puisque 50% des revenus de Zara entre janvier et mars étaient réalisées en ligne et 95% de ses revenus au mois d’avril.

Le groupe veut continuer sur cette lancée et espère réaliser au moins 22% de ses ventes sur internet en 2022. 

Sale temps pour les vêtements

Camaïeu, Naf Naf, André, La Halle, Orchestra… La liste des enseignes en redressement judiciaire ne cesse de s’allonger. En fait, toutes ces marques étaient déjà en difficulté avant le coronavirus, et le confinement a joué un rôle d’accélérateur: toutes ces difficultés ont été amplifiées et notamment le fait que ces marques ont raté justement leur virage numérique.

Au total, ce sont 15.000 postes qui sont potentiellement menacés.

Marie Dupin