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Halloween: pourquoi les parcs d’attraction mettent le paquet

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A l’occasion d’Halloween, les parcs d’attraction font le plein de clients et investissent massivement pour faire la fête.

Pendant les vacances de la Toussaint, Halloween est devenu un évènement incontournable pour les parcs de loisirs. Au point de devenir la période la plus fréquentée de l’année pour le Parc Astérix, avec des pics à 33.000 visiteurs par jour. Il faut dire que les Gaulois mettent le paquet: 14.000 citrouilles, cinq maisons hantées et neuf nocturnes déjà toutes complètes. A 50 euros la place, Astérix est sûr de faire un beau chiffre d'affaires.

Le Parc Nigloland, près de Troyes, investit lui 1 million d’euros rien que pour la décoration d'Halloween et se transforme en Nigloween avec de nouveaux spectacles et un feu d'artifice tous les soirs. Et ça marche: 200.000 visiteurs, 25% de son chiffre d’affaires. C’est devenu “un deuxième été”, confie le directeur à RMC. Selon lui, les parcs d’attraction attirent pendant la Toussaint car il ne fait plus assez beau pour se rendre à la mer, mais il ne neige pas encore donc impossible d’aller au ski.

D’autant plus qu’Halloween plaît aux enfants et attire donc un public familial, qui consomme plus, notamment quand les parcs font l’effort de se mettre dans le thème, constate le syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels.

Les indiscrets : Halloween est devenue une date incontournable pour les parcs de loisirs - 28/10
Les indiscrets : Halloween est devenue une date incontournable pour les parcs de loisirs - 28/10
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Dernier rush avant la fermeture annuelle

Vulcania, en Auvergne, l’a bien compris. "Impossible d’y échapper", nous glisse sa directrice. Elle a créé l’an dernier un spectacle d’Haloween rien que pour les enfants appelé "6 trouilles".

Une “grosse dernière ligne droite” pour Vulcania car comme pour beaucoup de parcs, les vacances de la Toussaint sont les dernières avant la fermeture annuelle. Halloween est donc l’ultime moment pour faire le plein de visiteurs et souder les équipes, avant de rouvrir au printemps.

Joanna Chabas