Premiers gestes, astuces, tests: comment gérer les allergies aux pollens ?

Le printemps a signé son retour, tout comme le cauchemar des allergies aux pollens. Un tiers des adultes sont concernés pour le rhume des foins en France.
Des astuces très simples sont d'ores et déjà répandues pour lutter contre ce mal. Chez soi, aérer son intérieur tôt le matin ou en fin de journée pour éviter l'entrée des pollens est essentiel.
Il est conseillé d'éviter de dormir avec la fenêtre ouverte et de se laver souvent les cheveux, de préférence avant de se coucher.
En extérieur, porter des lunettes de soleil et ne pas circuler en voiture avec la fenêtre ouverte, ni à vélo, est également recommandé.
Pour les amateurs de balade, surtout en campagne, il est possible de consulter les alertes polliniques d’ATMO France sur leur site web atmo-france.org, le nouvel indice pollen mis en place la semaine dernière.
Cet indice fournit sur trois jours la qualité de l’air et notamment la quantité de pollens présents, comme une météo des pollens. La carte était rouge ce mercredi sur près de la moitié nord de la France.
Des symptômes désagréables
Les symptômes liés à l'allergie aux pollens sont bien connus. Il peut s'agir de nez bouché, d'éternuements, d'yeux qui piquent, de démangeaisons dans la gorge, de troubles du sommeil, voire d'effets sur l’humeur ou la concentration.
Ces manifestations sont parfois pires chez les adolescents, surtout s’ils prennent des antihistaminiques, puisqu'ils peuvent causer des somnolences.
En cas de crise, le premier geste à effectuer est de se laver les yeux au sérum physiologique, de prendre éventuellement des corticoïdes et des antihistaminiques.
Quels gestes auprès des professionnels ?
Si les symptômes persistent, la consultation d'un médecin est nécessaire. Sur le long terme, une désensibilisation peut également être envisagée dès l'âge de 5 ans, mais le processus est long et implique une cure de quatre à cinq ans. Des effets positifs sont observés dès les premiers mois.
Des allergologues et pneumologues proposent en outre de réaliser un bilan allergique. Un test cutané permet d'identifier l'origine exacte des allergies pour permettre de mieux les éviter, car elles sont nombreuses avec le bouleau, le noisetier ou encore l'olivier.
La pollution et le réchauffement climatique n’arrangent pas non plus les choses. Avec la chaleur, les plantes prolifèrent. Leur pollinisation est donc plus importante. Mais la première cause des allergies reste génétique.