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Détonation devant la préfecture de Marseille: "C’est un tout petit pétard" selon Olivier Mateu (CGT)

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Olivier Mateu, secrétaire de l'union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône, est revenu ce mardi dans "Charles Matin", sur RMC et RMC Story, sur l’action symbolique devant la préfecture de Marseille la veille. Une détonation a été entendue et un policier a été légèrement blessé.

Une action "symbolique". Des opposants à la réforme des retraites ont déposé des compteurs de gaz devant les portes de la préfecture de Marseille, ce lundi en début d’après-midi. Une détonation s’est produite et un policier a été légèrement blessé par des éclats. La préfète de police des Bouches-du-Rhône a dénoncé "l’irresponsabilité" de cette action. La CGT, à l’origine de cette action, est-elle irresponsable? "Je ne pense pas, répond Olivier Mateu, secrétaire de l'union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône, dans ‘Charles Matin’ ce mardi sur RMC et RMC Story. Je pense que c’est surjoué, surmédiatisé. Il n’y a pas eu de compteur qui a explosé. C’est un tout petit pétard qui a très certainement brisé une vitre d’un compteur."

Treize personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour "participation à un attroupement formé en vue de la commission de violences, violences volontaires en réunion sur agents de la force publique et refus d’obtempérer". "Douze sont sorties. Le seul qui est resté, c’est le chauffeur d’un véhicule. La plupart sont dehors, à part le chauffeur du véhicule qui doit s’expliquer", assure Olivier Mateu, selon lequel "il faut relativiser".

"On dirait que vous parlez de l’ETA..."

"On dirait que vous parlez de l’ETA... Il faut relativiser. C’est une action tout à fait symbolique, le dépôt de compteurs devant la préfecture. Il y a eu un jet de pétard, tout simplement", explique le responsable de la CGT des Bouches-du-Rhône. Un bruit qui a pu effrayer des Marseillais, après le drame de l’explosion et de l’effondrement d’un immeuble rue de Tivoli, qui a fait huit morts. Un choix malvenu?

"Et vous pensez que ce n’est pas malvenu de comparer un jet de pétard avec l’explosion des immeubles?, réplique Olivier Mateu. Il y a eu des morts. Les gars qui ont mené l’action hier font partie de ceux qui, le plus souvent possible, évitent les drames comme celui de la rue de Tivoli. Il faut ramener les choses à leur juste proportion. C’était une action symbolique avec un jet de pétard. Il faut arrêter les conneries, maintenant. C’est la CGT, et pas seulement la branche énergie, qui continue la bataille contre la réforme des retraites."

LP