EN DIRECT Retraites: Emmanuel Macron fixe le timing pour le "pacte de la vie au travail"
Ce qu'il faut retenir de l'allocution d'Emmanuel Macron
"Il est complètement hors-sol, notre président" tacle Olivier Mateu (CGT)
Allocution d’Emmanuel Macron: "Depuis un an, du bla-bla et au bout, il n’y a rien" pour Louis Aliot
"Pacte de la vie au travail": Emmanuel Macron donne aux partenaires sociaux "jusqu'à la fin de cette année"
Emmanuel Macron a dit ce mardi vouloir donner aux partenaires sociaux "jusqu'à la fin de cette année" pour "bâtir" le "pacte de la vie au travail" qu'il appelle de ses voeux pour tourner la page de la crise des retraites.
"L'objectif qu'on doit se donner, c'est que l'agenda complet des négociations soit défini dans les prochaines semaines, les prochains mois, de manière solide" "et qu'on vous laisse le temps de la négociation, je dirais jusqu'à la fin de cette année, pour pouvoir bâtir ce pacte", a indiqué le président à l'ouverture d'une réunion avec le patronat à l'Elysée.
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15.1 millions de téléspectateurs ont regardé l'allocution d'Emmanuel Macron
Près de 15,1 millions de téléspectateurs ont suivi l'allocution d'Emmanuel Macron ce lundi selon les relevés de Médiamétrie. Cela représente 69,5% de part d'audience. A titre de comparaison, dans un format similaire, 15,5 millions de téléspectateurs toutes chaînes confondues avaient suivi la précédente allocution du président de la République, en juin dernier, où il s'exprimait pour la première fois depuis la perte de sa majorité absolue aux élections législatives.
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Inflation: Bruno Le Maire laisse "quelques semaines" aux industriels pour négocier des baisses de prix
Comme le dénonçait sur RMC la députée LFI Aurélie Trouvé, Bruno Le Maire confirme que les grands groupes industriels de l'alimentation "voient leurs marges remonter".
"Il ne m'arrive pas souvent d'être d'accord avec un député LFI mais oui. J'estime aujourd'hui que les grands industriels doivent revenir à la table des négociations avec les distributeurs. Je leur laisse quelques semaines pour engager ces discussions pour répercuter les baisses de prix que l'on voit sur les marchés de gros. On le voit sur les gros panneaux de la bourse j'aimerais qu'on le voit dans le Caddie."
"Je voudrais que la répercussion à la baisse soit aussi rapide que la répercussion à la hausse", lance-t-il, avant de menacer de les "convoquer" à Bercy s'ils ne le font pas. "Nous ne laisserons pas les grands industriels faire des marges indues ou des rentes sur les prix de gros en train de baisser, sur le dos des consommateurs", lance-t-il.
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Le Maire: "Nos compatriotes en ont ras-le-bol de la fraude"
Le président de la République Emmanuel Macron a lancé hier un chantier concernant la fraude fiscale et la fraude sociale, assurant que "des annonces fortes" seront faite "dès le mois de mai". Bruno Le Maire abonde en son sens sur RMC-BFMTV:
"Nos compatriotes en ont ras-le-bol de la fraude. Ras-le-bol de voir des personnes qui peuvent toucher des aides, l'argent du contribuable. Le contribuable n'a aucune envie de voir que des gens puissent en bénéficier, le renvoyer au Maghreb ou ailleurs, alors qu'ils n'y ont pas droit. C'est fait pour protéger les plus modestes et protéger des accidents de la vie, pas pour pour envoyer de l'argent de manière illégale à l'étranger."
Bruno Le Maire sur RMC-BFMTV: "Ce que proposent nos opposants, c'est le grand sommeil"
Sur RMC-BFMTV, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire est revenu sur l'allocution du président et insiste sur la vision d'avenir d'Emmanuel Macron.
"Il a parlé d'apaisement et aussi d'élan, je ne veux pas qu'on oublie cela, ça me paraît essentiel. Vous savez, les autres pays ne vont pas nous attendre. Pour investir, décarbonner leur économie... Il faut que la France reste dans la course", lance-t-il avant de tacler les oppositions et principalement Marine Le Pen.
"Ce que proposent nos opposants, c'est le grand sommeil. Marine Le Pen veut revenir sur la réforme des retraites, re-nationaliser les autoroutes (...) Ce serait un grand cauchemar pour nos compatriotes."
"Face à face" avec Bruno Le Maire sur RMC-BFMTV
Apolline de Malherbe reçoit Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, dans le "Face à face" sur RMC-BFMTV à 8h30.
A 20h, dans les rues, les casseroles et la colère
100 jours pour convaincre pour Emmanuel Macron et le gouvernement
Les syndicats toujours unis face à Emmanuel Macron
Louis Aliot, maire de Perpignan (RN), sur RMC: "Il vaut mieux ne pas parler"
Louis Aliot, maire de Perpignan (RN), dans "Apolline Matin" sur RMC:
"(Allocution d’Emmanuel Macron) C’était ce qu’il disait il y a un an, quand il était en campagne électorale. Il faudrait qu’il se mette dans le costume, pour prendre les bonnes décisions. On voit bien que depuis un an, ça reste du bla-bla, de la communication. Et au bout, il n’y a rien. Il n’y a que des réformes impopulaires, que les Français ne veulent pas. Je crains qu’en utilisant le 49.3, en les prenant de haut, il ne fasse que monter la colère d’un certain nombre de personnes. (…) Cent jours pour qui ? Peut-être pour Mme Borne. Si j’ai bien compris, on changera de Premier ministre le 14 juillet. Dans les 100 jours, il ne se passera rien de plus que l’année précédente. J’ai comme l’impression qu’elle est sous contrat à durée déterminée. (…) Prendre la parole pour dire ce qu’il a dit… Il vaut mieux ne pas parler. S’il veut des mesures sur le travail, la baisse des charges, les salaires, il fallait ouvrir le débat sur le travail lui-même. Et parler des retraites en plus. Et ne pas commencer par les retraites, imposer cette réforme impopulaire et dire ‘maintenant, on va parler’. (...) On a l’impression que M. Macron a la tête dans les étoiles mais qu’il n’a pas le regard au plus près des préoccupations de nos concitoyens. (...) Avec ce gouvernement, on parle beaucoup et on agit peu."
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Détonation devant la préfecture de Marseille: "C’est un tout petit pétard
Olivier Mateu, secrétaire de l'union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône, dans "Charles Matin" sur RMC:
"(La détonation devant la préfecture à Marseille ce lundi, irresponsable ?) Je ne pense pas. Je pense que c’est surjoué, surmédiatisé. Il n’y a pas eu de compteur qui a explosé. C’est un tout petit pétard qui a très certainement brisé une vitre d’un compteur. Douze (sur les 13 interpellés) sont sortis. Le seul qui est resté, c’est le chauffeur d’un véhicule. Et il n’y a pas de branche énergie qui revendique… On dirait que vous parlez de l’ETA. Il faut relativiser. C’est une action tout à fait symbolique, le dépôt de compteurs devant la préfecture. Il y a eu un jet de pétard, tout simplement. (Malvenu après l’explosion rue de Tivoli ?) Et vous pensez que ce n’est pas malvenu de comparer un jet de pétard avec l’explosion des immeubles ? Il y a eu des morts. Les gars qui ont mené l’action hier font partie de ceux qui, le plus souvent possible, évitent les drames comme celui de la rue de Tivoli. Il faut ramener les choses à leur juste proportion. C’était une action symbolique avec un jet de pétard. Il faut arrêter les conneries, maintenant. C’est la CGT, et pas la branche énergie, qui continue la bataille contre la réforme des retraites."
Olivier Mateu (CGT) sur RMC: "Il est complètement hors-sol, notre président"
Olivier Mateu, secrétaire de l'union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône, dans "Charles Matin" sur RMC:
"(Avez-vous regardé l’allocution d’Emmanuel Macron ?) Un peu. Le temps de comprendre que non seulement il est content de lui, mais qu’en plus il va nous en rajouter. Il y a quoi d’intéressant pour les travailleurs, travailleuses, ou les usagers du service public ? Il est complètement hors-sol, notre président. Il tend la main d’un côté, il met des gifles de l’autre. Il n’y a qu’une chose qui va compter, c’est la mobilisation des travailleurs. Si les travailleurs veulent arrêter ces politiques et gagner du progrès social, il faut qu’ils se mobilisent par la grève, sous toutes les formes possibles, pour faire en sorte qu’enfin patronat et gouvernement entendent qu’on vit désormais de moins en moins bien dans ce pays et qu’il n’y a pas forcément de raisons."
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Travail, santé, justice... Ce qu'il faut retenir de l'allocution d'Emmanuel Macron
Le président de la République s'est donné "cent jours" pour agir "au service de la France", et relancer ainsi son second quinquennat englué dans la crise provoquée par sa réforme des retraites. Il a cité trois gros chantiers: la vie au travail, "l'ordre républicain" et "le progrès pour mieux vivre".
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Majorité et oppositions réagissent à l'allocution du président de la République
À l'issue de l'allocution d'Emmanuel Macron ce lundi soir, les réactions ont été immédiates. Soutenu par son camp, il a été vivement critiqué par les oppositions.
Toutes les réactions ici.
L'intersyndicale appelle à une "mobilisation massive" le 1er mai
"En s'entêtant, l'exécutif ne prend pas conscience de la responsaibilité qu'il porte en s'enfermant dans le déni et il est le seul responsable d'un situation explosive sur l'ensemble du pays", indique l'intersyndicale dans un communiqué.
L'intersyndicale "appelle à faire du 1er mai une journée de mobilisation massive, unitaire et populaire contre la réforme des retraites partout sur le territoire, dans le calme et la détermination", ajoute-t-elle.
À Marseille, une manifestation malgré l'interdiction
Une manifestation est en cours dans les rues de Marseille, malgré l'arrêté d'interdiction de rassemblement pris par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
Manifestation spontanée à Paris
Plusieurs centaines de personnes entament une manifestation spontanée dans les rues de Paris, accompagnées de leurs casseroles.
Eric Ciotti regrette le manque de "remise en cause"
Eric Ciotti, président des LR, déplore un "catalogue de voeux pieux", sans "remise en cause".
Jean-Luc Mélenchon estime que le chef de l'État est "hors de la réalité"
Jean-Luc Mélenchon estime qu'Emmanuel Macron est "complètement hors de la réalité" et qu'il "assure le vol de deux ans de liberté".
Marine Le Pen reproche au président d"'ignorer les souffrances" des Français
À l'issue de l'allocution d'Emmanuel Macron, Marine Le Pen a réagi sur Twitter. Elle regrette qu'il ne soit pas revenu en arrière sur la réforme des retraites.
Il "aurait pu ce soir retisser le lien avec les Français. Il a choisi de nouveau de leur tourner le dos et d’ignorer leurs souffrances", a-t-elle écrit.
"Cette pratique déconnectée, solitaire et obtuse du pouvoir annonce la poursuite d’un quinquennat de mépris, d’indifférence et de brutalité dont il faudra sortir par les urnes", a-t-elle ajouté.
Emmanuel Macron se donne "cent jours", jusqu'au 14 juillet, pour agir "au service de la France"
Emmanuel Macron a dit se donner "cent jours", jusqu'au 14 juillet, pour "agir au service de la France".
Elisabeth Borne détaillera sa feuille de route "dès la semaine prochaine".
Délinquante et fraudes: le président prévoir "des annonces fortes dès le mois de mai"
Emmanuel Macron a indiqué qu'il prévoyait "des annonces fortes dès le mois de mai" contre la délinquance "et toutes les fraudes sociales ou fiscales".
Hôpital: Macron promet de "désengorger" tous les services d'urgence d'ici fin 2024
Le président a promis de "désengorger" tous les services d'urgence d'ici fin 2024.
Il a aussi annoncé que les patients atteints de maladie chronique et qui n'ont pas de médecin traitant, allaient en disposer.
Emmanuel Macron annonce vouloir bâtir un "nouveau pacte de la vie au travail"
Vers des changements dans le monde du travail? Le président de la République annonce vouloir bâtir un "nouveau pacte de la vie au travail" dans les prochaines semaines.
"La réponse ne peut être ni dans l'immobilisme, ni dans l'extrémisme", dit le président
Pour Emmanuel Macron, "la réponse [aux difficultés] ne peut être ni dans l'immobilisme, ni dans l'extrémisme".
Il a indiqué que "la porte sera toujours ouverte", aux syndicats.
Réforme des retraites: "C'est une colère qui s'est exprimée", dit Emmanuel Macron
Le chef de l'État dit que la réforme des retraites était "nécessaire". Pour autant, "a-t-elle été acceptée? À l'évidence, non", a-t-il indiqué.
"J'ai entendu dans les manifestations une opposition à la réforme mais aussi une volonté de retrouver du sens dans son travail", a dit Emmanuel Macron.
"Plus généralement, c'est une colère qui s'est exprimée. Une colère face à un travail qui, pour trop de Français ne permet plus de bien vivre [...] face à des prix qui montent", a-t-il ajouté.
À Montreuil, des personnes rassemblées avec des casseroles
Alexis Corbière, député LFI, a partagé sur Twitter une vidéo tournée à Montreuil dans laquelle on voit des personnes avec des casseroles.
Jean-Luc Mélenchon félicite les appels aux "concerts de casseroles"
De nombreuses personnes appellent à des "concerts de casseroles" pendant le discours d'Emmanuel Macron à 20h. Jean-Luc Mélenchon salue cette idée.
Quatre personnes condamnées à Strasbourg, dont un militant CGT
Quatre personnes, dont un militant CGT, ont été condamnées lundi en comparution immédiate à Strasbourg pour des dégradations ou pour avoir lancé des projectiles sur les forces de l'ordre lors de manifestations contre la réforme des retraites.
Le militant CGT, technicien à l'usine Safran de Molsheim, a été condamné à trois mois de prison ave sursis, interdiction de port d'arme et une peine d'inéligibilité de trois ans.
Plus d'informations ici.
Les manifestations interdites à Marseille ce soir
Alors que plusieurs appels à se rassembler ou à manifester circulent sur les réseaux sociaux, la préfète de police des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté d'interdiction "en raison des risques avérés de troubles à l'ordre public".
Dans un message posté sur Twitter, elle indique que "tout participant s'expose à une contravention de 135€ et l'organisateur à des poursuites pénales".
LFI invite à se rassemblement devant les mairies ce soir à 20h
Le groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale a relayé, sur Twitter, l'appel de l'association Attac à se rassembler devant toutes les mairies de France ce soir à 20h, au moment de l'allocution d'Emmanuel Macron.
Un pétard explose devant la préfecture de Marseille lors d'une action de la CGT énergie
Une explosion a été entendue devant la préfecture de Marseille ce lundi vers 14h, alors que la CGT énergie Marseille menait une action, en déposant des compteurs au sol.
Le syndicat a expliqué à nos confrères de la Provence que c'était "un pétard" qui avait explosé dans le cadre de cette action.
Nos confrères indiquent de 13 personnes ont été interpellées.
Retraites: sursis requis contre un militant CGT à Strasbourg
Le parquet a requis lundi quatre mois de prison avec sursis contre un militant CGT poursuivi pour avoir jeté une bouteille contre les forces de l'ordre lors d'une manifestation à Strasbourg la semaine dernière. Plus d'une trentaine de personnes ont manifesté devant le tribunal judiciaire de Strasbourg en soutien à leur camarade interpellé à l'issue de la manifestation de jeudi.
Jérôme Herrbach, métallurgiste d'une cinquantaine d'années et salarié de l'usine Safran de Molsheim (Bas-Rhin), avait été placé en détention provisoire en vue de son procès en comparution immédiate.
Il faisait partie du service d'ordre intersyndical chargé d'encadrer la manifestation contre la réforme des retraites. "Je regrette mon geste et en assumerai la responsabilité", a déclaré devant la cour Jérôme Herrbach, qui a reconnu les faits.
"A la fin, on s'est retrouvé place de la République, il y avait beaucoup de monde. Il y a eu du brouhaha. On s'est fait gazer. J'ai perdu mon sang froid et j'ai jeté une bouteille, je ne sais pas pourquoi. Heureusement, il n'y a pas eu de blessés", a-t-il ajouté.
La procureure Elise Wolton a requis quatre mois de prison avec sursis, interdiction de port d'arme pendant trois ans, inéligibilité et interdiction de manifester pendant un an.
Réforme des retraites: qui sera concerné dès septembre?
Tout débutera en septembre prochain pour l'application de la réforme des retraites, qui a été promulguée dès vendredi dernier par Emmanuel Macron. La réforme va s’appliquer dès cette année pour ceux nés à partir du second semestre 1961, qui devront travailler trois mois supplémentaires.
>> Réforme des retraites: qui est concerné dès septembre 2023?
Retraites: 115 saisines de la Défenseure des droits
La mobilisation contre la réforme des retraites a donné lieu à "115 saisines" du Défenseur des droits depuis le début des manifestations le 19 janvier "et dans l'immense majorité sur les trois dernières semaines ou le dernier mois", a indiqué l'institution ce lundi.
>> Retraites: 115 saisines de la Défenseure des droits depuis le début de la mobilisation
A quelle heure?
C'est à 20h que s'exprimera Emmanuel Macron. Un évènement à suivre en direct sur RMC.
Qu'attendent les Français de l'allocution d'Emmanuel Macron?
Les Français vont-ils écouter Emmanuel Macron ce soir à 20 heures? Nombreux sont ceux qui ne croient plus au président de la République. A Rennes, Laurence, institutrice, ne veut pas "perdre son temps" à écouter ses "justifications de passages en force". Dans le Gard, Philippe témoigne d'une véritable rupture avec le président de la République: "C'est fini, pour moi il n'y a plus rien à écouter. On dit qu'on est en démocratie et on gouverne à coups de 49.3.
>> Tous vos témoignages dans notre article complet à retrouver en cliquant ici
Laurent Berger (CFDT) opposé à toute perturbation des JO 2024
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger s'est déclaré lundi opposé à toute perturbation des Jeux olympiques 2024 de Paris dans le but de protester contre la promulgation de la loi sur la réforme des retraites.
Le responsable syndical était interrogé sur l'émergence d'appels sur les réseaux sociaux menaçant de perturber les JO-2024 en cas de maintien par le gouvernement de la loi de réforme des retraites, avec notamment la montée en puissance du hashtag #pasderetraitpasdejo sur Twitter.
"Les JO, ça doit être une fête, ça doit être un moment magique pour ceux qui aiment le sport et donc, il est hors de question de faire ni ce type de menace, ni ce type d'action pendant les JO", a déclaré Laurent Berger lors d'un entretien sur France 2.
"Le syndicalisme a une image qui a été redorée dans cette période, il a assumé sa part de responsabilité, on a dit les choses franchement, parfois un peu vertement, on n'a jamais passé la ligne jaune. On ressort plutôt grandi de cette période, je ne suis pas pour qu'on embête le bon fonctionnement des JO", a-t-il ajouté.
Laurent Berger (CFDT) met en garde Macron contre le "ressentiment" du monde du travail
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a mis en garde lundi l'exécutif contre le fort "ressentiment" au sein du monde du travail après la promulgation de la réforme des retraites, excluant toute reprise à court terme des discussions avec Emmanuel Macron. "On ne peut pas passer l'éponge", a affirmé le N.1 cédétiste.
"Le monde du travail est encore choqué, il y a encore beaucoup de monde qui a manifesté jeudi dernier, il est hors de question d'aller discuter comme si de rien n'était (...) il y a un ressentiment", a souligné le responsable syndical lors d'un entretien sur France 2.
Décision du Conseil constitutionnel sur les retraites: "Je la conteste", lance Autain
Clémentine Autain, députée LFI explique sur RMC-BFMTV qu'elle conteste la décision du Conseil constitutionnel, - les "prétendus sages" juge-t-elle - qui a validé vendredi la réforme des retraites.
"Je la conteste absolument, je pense qu'elle n'est pas fondée en droit. Quand on lit le compte-rendu du Conseil constitutionnel, c'est à s'arracher les cheveux de la tête. Ils nous expliquent qu'ils valident le fait que les ministres ont donné des données erronées"
Clémentine Autain: "Il faut qu'il atterrisse"
Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis, réclame sur RMC-BFMTV l'abrogation de la loi promulguée ce week-end par Emmanuel Macron.
"J'attends du président de la République qu'il atterrisse, qu'il comprenne que les Français ne veulent pas transformer les deux plus belles années de la retraite, en les deux pires années de travail, de 62 à 64 ans, pour l'écrasante majorité des salariés"
"Peut-il renouer le dialogue, faire preuve d'empathie ou même d'une forme d'humilité?"
Même si selon un sondage Elabe pour BFMTV publié ce matin, 90% des Français estiment que l'allocution télévisée ne permettra pas d’apaiser la situation sociale. Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof et enseignant à Sciences-Po Paris, invité de RMC, estime que, si ce sera très suivi, la situation va être compliquée à arranger.
"Peut-il renouer le dialogue, faire preuve d'empathie ou même d'une forme d'humilité? On sait que c'est un peu son point faible, il est perçu dans l'opinion très souvent comme quelqu'un d'un peu arrogant qui manque un peu d'humilité", explique-t-il.
"Le pays va mal, toutes les enquêtes d'opinion dont on dispose le montre. C'est un pays de la défiance, politique mais aussi un manque de confiance envers les autres, dans la capacité du pays à se projeter dans l'avenir. Au delà des retraites il y a une sorte de crise d'identité française", juge-t-il.
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Nathalie Appéré, maire de Rennes (PS), réclame "un message d’apaisement"
Nathalie Appéré, maire de Rennes (PS), dans "Apolline Matin" sur RMC et RMC Story:
"Il y a de l’écœurement, de la peur, de l’inquiétude. Ce week-end, le centre-ville de Rennes a été littéralement saccagé par des groupes violents qui s’en prennent aux forces de l’ordre, qui ont détruit des vitrines, pillé des magasins, dégradé du mobilier urbain de manière très conséquente, qui ont tenté d’allumer des incendies sur plusieurs bâtiments publics. La question que les Rennais se posent, c’est jusqu’où ira cette folie destructrice qui est le fait de groupes radicaux violents?"
"Il existe depuis longtemps à Rennes des groupes radicaux qui peuvent être rejoints par des activistes qui viennent de l’ensemble du territoire national. Les services de renseignements font leur travail. Le procureur de la République a annoncé l’ouverture de multiples enquêtes, pour permettre à la police judiciaire d’identifier, d’interpeller, et à la justice de condamner fermement. Je considère qu’on est bien là sur de l’association de malfaiteurs, de la criminalité en bande organisée. Il ne faut pas avoir la main qui tremble face à ces groupes qui n’ont strictement rien à voir avec le mouvement social. Ils prospèrent certes sur les colères, mais ce sont des groupes radicaux qui veulent s’en prendre à la démocratie. Les dégradations sont très importantes. Le préjudice est très conséquent."
"Je souhaite que le président de la République puisse avoir ce soir un message d'apaisement. Le premier message d’apaisement serait évidemment de retirer cette réforme des retraites qui est injuste et brutale. La colère et la peur sont exacerbées par la perception de cette réforme brutale et en même temps par la brutalité et le mépris avec la manière dont le pouvoir est exercé aujourd’hui. Au vu de cette inquiétude, il me parait important que le président puisse apaiser véritablement."
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Qu'attendez-vous de l'allocution d'Emmanuel Macron?
La question des salaires et revenus du travail au coeur de l'allocution d'Emmanuel Macron
Selon les informations de RMC, la question des salaires et des revenus du travail sera au coeur de l'allocution d'Emmanuel Macron.
Le message du président de la République aux Français passera par dire qu'il a compris et entendu les colères exprimées contre la réforme des retraites mais aussi au-delà. Et pour tenter de répondre à ces attentes, le chef de l'Etat devrait fixer ce soir le cap des quatre prochaines années: services publics, santé, école, écologie et sécurité.
Dernières consultations pour Emmanuel Macron
Avant la diffusion de son allocution à 20h, Emmanuel Macron va procéder à de dernières consultations dans la journée. Avec un déjeuner avec Elisabeth Borne et une réunion de travail à l'Elysée avec des ministres et des cadres de la majorité.
Une allocution d'Emmanuel Macron à 20h
Emmanuel Macron va parler aux Français via une allocution ce lundi 17 avril, à 20h, qui sera diffusée sur RMC. Après la validation de l'essentiel de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel et la promulgation de la loi vendredi dernier, la parole du président de la République est attendue. La mobilisation contre cette réforme des retraites a été très forte dans la rue, avec des manifestations massives organisées par l'intersyndicale. L'opposition politique a aussi été très nourrie depuis trois mois. Emmanuel Macron va-t-il réussir à convaincre les Français? Suivez toutes les infos en direct sur RMC.
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