Education, éboueurs... les appels à la grève se multiplient en vue du 7 mars
Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi. Une journée qui devrait être moins importante que les quatre dates précédentes. Surtout parce que les syndicats ont en tête la date du 7 mars prochain avec pour objectif de mettre “la France à l’arrêt”, si l'exécutif ne revient pas sur sa réforme. Les sept principaux syndicats enseignants appellent à "fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services" le 7 mars prochain.
Le secteur de l'éducation suit le mouvement interprofessionnel. Ils appellent aussi à se mobiliser le lendemain, le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Le secrétaire général de l'UNSA-Education Frédéric Marchand espère que la mobilisation sera massive le 7 mars.
“On appelle nos collègues à se mobiliser pour être grévistes massivement, de façon à ce que le maximum d’écoles, de collèges, de lycées, de services aussi qui font fonctionner l’éducation soient fermés le 7 mars prochain. On sait que ça touche tout le monde donc on sait aussi l’importance qu’a la mobilisation dans notre secteur pour l’emporter dans ce moment-là. Donc on sera très actif pour avoir quelque chose de réussi”, indique-t-il.
Les éboueurs appellés à une grève reconductible
Outre l’éducation, de nombreux autres secteurs ont eux aussi d’ores et déjà appelé à la grève. C’est par exemple le cas pour les transports, l’industrie et l’énergie ou encore la fonction publique.
Mardi, un appel à la grève reconductible a également été lancé par la CGT pour les éboueurs et "l'ensemble de la filière" des déchets. Le syndicat va se rapprocher des autres fédérations pour organiser le mouvement dans le public comme dans le privé.
“Il faut s’attendre au blocage, à l’arrêt de la collecte et du traitement. Si le 7 mars ne suffit pas, on travaillera à continuer le 8, le 9… Jusqu’à ce que le gouvernement entende raison et retire son projet", pointe François Livartowski, secrétaire fédéral de la CGT-services publics.
"Ce sont des agents qui avaient le droit à des départs anticipés et ils vont comme tout le monde devoir travailler deux ans supplémentaires. C’est-à-dire 720 jours de vie en moins par ce qu’ils ont des conditions de travail très pénibles et de ce point de vue là, on a le sentiment d’une injustice, d’une colère et d’une grande détermination à vivre après le travail”, ajoute-t-il.