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Frédéric Souillot (Force ouvrière) dénonce le "mépris" de la réponse d'E. Macron aux syndicats

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Après la lettre des syndicats envoyée jeudi à Emmanuel Macron, le chef de l'État a répondu aux organisations de travailleurs, vendredi. Sur RMC, le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot a dénoncé une réponse "méprisante" du président de la République et assuré être déterminé à faire reculer le gouvernement sur sa réforme des retraites.

Frédéric Souillot, secrétaire général de FO, invité de la Matinale Week-End de RMC, a trouvé "méprisante" la réponse d'Emmanuel Macron à la lettre de l'intersyndicale envoyée jeudi au chef de l'État.

"Au moment où il nous écrit qu'il faut "préserver le temps parlementaire", il utilise le 44-3 et le 'vote bloqué' au Sénat. Si c'est l'essence de la démocratie de "préserver le temps parlementaire", il faut lui laisser le temps", dénonce-t-il.

"On veut faire reculer le gouvernement"

"Le combat est gagnable: la mobilisation est massive et déterminée. On va pousser, continuer, pour faire reculer ce gouvernement" explique celui qui dit que "l'état des troupes est massif et déterminé" et n'est pas déçu de la mobilisation et consdière que la France a bien été à l'arrêt mardi.

"L'exécutif fait comme si les manifestations n'existent pas..." dénonce le secrétaire général de FO.

Face à cette non-réaction de l'exécutif, que peuvent faire les syndicats? La réponse de Frédéric Souillot est simple: "mobiliser, y compris par le blocage." Si certains pense qu'il faut aller jusqu'à des violences, le patron de FO ne veut pas en entendre parler: "La violence, on ne la cautionne pas. Jamais. Maintenant, la base dit "si c'est ça qui veulent, on va leur montrer." Nous on dit: "pas de violences, pas d'exactions"."

Frédéric Souillot dénonce un "foutage de gueule" du président de la République quand "il écrit que ça honore les syndicats" qu'il n'y ait pas de violence. Il estime "malheureux que dans une démocratie, quand on organise des manifestations très encadrées, qui se passent bien, on ne soit pas entendu, il ne se passe rien".

https://twitter.com/mmartinezrmc Maxime Martinez Journaliste RMC