Quand des lycéennes font appel à des tentatrices pour tester la fidélité de leur petit copain

Pour tester la fidélité de leurs petits copains, certaines lycéennes font appel à des camarades. Et tout ça de manière bénévole par solidarité féminine tandis que des agences spécialisées font elles payer leur prestation.

L'île de la tentation version lycée. Des lycéennes font office de "tentatrice" pour tester la fidélité des petits amis d'autres lycéennes. "Il faut se serrer les coudes" entres filles témoigne une lycéenne dans les colonnes du Parisien qui révèle la pratique.

Concrètement, les lycéennes qui doutent contactent par le bouche à oreille d'autres camarades qui se chargent de contacter les petits amis visés sur les réseaux sociaux, afin de découvrir s'ils sont bien fidèles. Et tout ça de manière bénévole.

Des agences spécialisées dans le genre

Une tentatrice assure avoir fait mouche 2 fois sur 3, ses tentatives ayant abouti à deux ruptures. "Je n’ai piégé personne. J’ai juste aidé une fille à savoir avec qui elle était vraiment", justifie-t-elle assurant avoir reçu des messages sexistes sur son physique de la part des deux garçons testés, messages ayant conduit à la rupture dans la foulée.

On n'a pas osé vous en parler : Des tentatrices pour tester les couples au lycée - 21/10

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Ce système d'entraide bénévole s'inspire de ce que font déjà certaines agences contre rémunération. C'est le cas de "Fidelity Testing", une agence qui fait payer 190 euros les la recherche de la présence d'un partenaire sur les réseaux de rencontre, 650 euros les échanges écrits et jusqu'à 1000 euros par jour pour une tentation en face à face.

Les hommes moins infidèles qu'avant?

"Notre service est là pour vous aider à construire une relation amoureuse durable et saine, basée sur la confiance et l'honnêteté", assure l'agence Fidelity Testing sur son site internet promettant que les agents "ne font en aucun cas de propositions explicites à la cible".

Selon une étude Yougov pour le site de rencontres extra-conjugales Gleeden, 55% des hommes assuraient avoir été infidèles en 2014 contre 46% en 2022. Ils sont 46% aujourd'hui. Un chiffre en augmentation chez les femmes qui étaient 32% à reconnaître avoir été infidèle en 2012, contre 38% en 2022.

Sébastien Krebs (avec G.D.)