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Crise en Ukraine: reçue à l'ambassade d'Ukraine, Valérie Pécresse appelle à dire "stop" à Poutine

Valérie Pécresse

Valérie Pécresse - JULIEN DE ROSA / AFP

La candidate du parti Les Républicains à l'élection présidentielle, Valérie Pécresse, est reçue à l'ambassade d'Ukraine à Paris pour parler de la crise en Europe de l'Est.

La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a appelé mercredi à dire "stop" à Vladimir Poutine en lui infligeant "des sanctions vraiment puissantes", après un entretien sur la crise russo-ukrainienne avec l'ambassadeur d'Ukraine en France Oleg Shamshur. Cette visite n'était pas prévue à l'agenda de la candidate.

"On doit condamner absolument, fermement, et mettre en place des sanctions qui soient des sanctions vraiment puissantes pour éviter l'escalade de ce conflit et dire à Vladimir Poutine, 'maintenant c'est stop'", a affirmé Valérie Pécresse à la sortie de l'ambassade.

Pour elle, le président russe a "instrumentalisé l'Union européenne" et "son dialogue avec le président Macron" pour "violer les accords de Minsk" et "remettre en cause l'intégration du Donbass dans l'Ukraine". Ce dialogue "doit être fait sans aucune naïveté", a-t-elle poursuivi.

Valérie Pécresse a également déploré le comportement de certains candidats à l'égard du président russe, "qui sont encore alignés sur (ses) positions":

"Etre aligné sur les positions de Poutine ce n'est pas la France debout, ce n'est pas la France gaullienne, c'est une France à genoux", a-t-elle souligné.

La candidate LR a également dit son soutien au peuple ukrainien "qui est victime aujourd'hui d'une intolérable agression et d'une violation du traité de Minsk". 

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"Nous devons tout faire pour éviter cette guerre", a-t-elle poursuivi faisant part de sa "volonté d'œuvrer aux côtés de tous ceux qui voudraient trouver une solution négociée pour la désescalade de ce conflit".

Ces derniers jours, Valérie Pécresse a accusé Emmanuel Macron de faire de la communication sur ce sujet. Ce mardi, Valérie Pécresse avait jugé "inacceptable" la violation de la souveraineté de l'Ukraine:

"On ne peut pas reprocher au président de la République d'avoir tenté de dialoguer avec Poutine mais ce dialogue a été trop tardif et solitaire", avait-elle déclaré.
Pierrick Bonno (avec MM)