Frappe sur un hôpital de Gaza: le bilan monte à 471 victmes, Israël accuse le Hamas de gonfler les chiffres

Deux jours après la frappe qui a touché l'hôpital Al-Ahli Arab de Gaza, le bilan s'est semble-t-il encore alourdi. Le ministère gazaoui de la Santé fait état désormais de plus de 471 victimes, mais le chiffre est encore invérifiable. Israël accuse d'ailleurs les Palestiniens de gonfler le bilan humain.
Et le doute subsiste toujours sur le camp qui est à l'origine de ce tir. Pour Joe Biden, il n'y a pas de doute. Le président américain en visite en Israël mercredi, a assuré que la frappe provenait d'une roquette "hors de contrôle" tirée par un "groupe terroriste" dans le territoire palestinien.
Mercredi, les autorités israéliennes ont en tout cas multiplié ce qu'ils présentent comme des "preuves" pour affirmer que ce missile ne venait pas de leurs rangs. Les autorités israéliennes usent de tous les supports pour tenter de se disculper. A l'aide de cartes et de photos, d'abord pour démontrer que la roquette est tirée depuis la bande Gaza.
Des accusations de part et d'autre
D'autres arguments avancés sont plus techniques et se focalisent sur l'absence de cratère à l'impact, vidéo infrarouge à l'appui. Leur défense s'appuie aussi sur cet élément audio, une conversation interceptée entre deux individus qui parle précisément de cet obus et que l'armée israélienne présente comme deux responsables du Hamas.
Dans un communiqué, le Hamas accuse de son côté Israël de "se dérober en vain de sa responsabilité". D'après le mouvement islamiste, “cet horrible massacre a été perpetré à l'aide d'un arsenal militaire américain dont seul Israël dispose".