L'Occident doit résister "au chantage et à l'agression" de la Russie, insiste le Premier ministre de la Pologne

Donald Tusk à Varsovie, en Pologne, le 28 mars 2024 - WOJTEK RADWANSKI / AFP
Les dirigeants européens, réunis à Londres pour un sommet spécial sur la situation de l'Ukraine, ont réagi aux multiples attaques des États-Unis ces derniers jours à l'encontre de Volodymyr Zelensky.
"L'Europe doit faire le gros du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent, et pour réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les États-Unis", a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer à l'issue du sommet organisé dimanche à Londres avec une quinzaine d'alliés de Kiev.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a insisté, lui, dimanche sur le fait que l'Occident doit résister au "chantage et à l'agression" de la Russie, appelant à l'unité entre l'Europe et les États-Unis sur l'Ukraine.
Il s'agit d'envoyer un message clair au président russe Vladimir Poutine "que l'Occident n'a pas l'intention de capituler devant son chantage et son agression", selon M. Tusk, ajoutant que "tout doit être fait pour garantir que l'Europe et les Etats-Unis parlent d'une seule voix".
Les États-Unis intensifient la pression sur Zelensky
Des hauts responsables américains ont laissé planer, dimanche, l'idée que le dirigeant ukrainien pourrait devoir partir après le clash sans précédent avec le président américain.
S'exprimant dans les émissions télévisées dominicales, ces responsables ont clairement mis le dirigeant ukrainien dos au mur, sommé de changer de comportement ou de s'en aller, preuve que la colère provoquée par le fiasco de la rencontre de vendredi à la Maison Blanche est loin d'être retombée.