Les Bleus connaissent très bien les Diables rouges: atout ou inconvénient? Ça fait débat sur RMC

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L’affiche fait moins rêver qu’un France-Brésil ou France-Allemagne, mais on n’oublie un peu vite que la Belgique est l’un des adversaires le plus récurrent des Bleus. 73 rencontres. 1904, premier match de l’histoire des deux sélections, l’une contre l’autre. 1911, les Belges battent les Français et gagnent leur surnom de Diables Rouges. 1944, premier match de la France libérée contre la Belgique. 2018, saveur particulière une fois encore: une demi-finale 20 ans après pour les Bleus, la première depuis 1986 pour les Rouges.
Et ça ne s’arrête pas là précise Didier Deschamps. "La particularité c'est qu'il y a beaucoup de joueurs de mon équipe qui ont des partenaires en face en club. Ils se connaissent et c'est un avantage d'un côté comme de l'autre. Mais le temps du match chacun de son côté fera en sorte de prendre l'opportunité d'accéder à la finale de cette Coupe du monde".
Ensembles toute l'année
Mais l’affrontement restera difficile pour certains. Toute l’année, Giroud et Courtois se battent pour le même maillot, celui de Chelsea. Même chose pour Kanté et Hazard qui sont inséparables. Pogba joue tous les jours avec Lukaku à Manchester. Lloris joue avec la moitié de la défense belge à Tottenham et reconnaît aisément que les Diables Rouges sont l’équipe la plus complète de cette compétition. Et comme si ça ne suffisait pas, Thierry Henri sera sur le banc belge.
Bref, une situation difficile à gérer pour notre consultant Pierre Ducrocq. "Je préférais jouer contre un ennemi ou quelqu'un que je n'appréciais pas forcément, parce que sans mauvaises intentions, je préférais rentrer dans quelqu'un que je n'apprécie pas vraiment plutôt que dans un ami. Gagner des duels contre un ami n'est pas forcément ce que tu préfères." Ce soir, il ne faudra pas de sentiment. Varane prévient: "quand j’étais petit, j’avais beaucoup d’amis belges. Mais en coupe du monde, il n’y a plus d’amis".