Les pays européens doivent dépenser "3 à 3,5% du PIB" dans la défense, souhaite Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, Keir Starmer et Volodymyr Zelensky à l'issue du sommet sur la sécurité à Londres, le 2 mars 2025 - JUSTIN TALLIS / POOL / AFP
Les dirigeants européens ont voulu affirmer la puissance du continent lors de leur sommet spécial à Londres. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a affirmé qu'il fallait "urgemment réarmer l'Europe". Le président français Emmanuel Macron a, lui, estimé que les Européens devaient porter leur effort de défense autour de 3 à 3,5% de leur Produit intérieur brut (PIB) contre 2% actuellement, afin de répondre au désengagement américain en Europe.
"Depuis trois ans, les Russes dépensent 10% de leur PIB dans la défense. On doit donc préparer la suite", a-t-il dit dimanche au Figaro lundi, en fixant un objectif autour de "3 à 3,5%" du PIB.
La présidente de la Commission européenne a annoncé "un plan global sur la manière de réarmer l'Europe", qu'elle présentera lors du sommet spécial de l'Union européenne sur la défense prévu jeudi prochain.
Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a salué une "très bonne nouvelle", concernant le fait que "davantage de pays européens vont augmenter leurs dépenses de défense".
Macron et Starmer proposent une trêve d'un mois en Ukraine
La France et la Grande-Bretagne ont également proposé, en marge du sommet à Londres, une trêve d'un mois en Ukraine "dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques", a affirmé le président français Emmanuel Macron dans des déclarations au Figaro.
"On veut la paix. On ne la veut pas à n’importe quel prix, sans garanties", prévient le chef d'État.
Plus tôt dans la journée, avant un sommet sur l'Ukraine à Londres, le Premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé que Paris et Londres travaillaient à "un plan" pour faire cesser les combats. L'avantage d'une telle trêve, c'est qu'"on sait la mesurer" alors que le front est immense, "l'équivalent de la ligne Paris-Budapest", a dit le président français.