Un avion militaire américain abattu "par erreur" en mer Rouge

Un avion militaire américain a été abattu "par erreur" en mer Rouge ce dimanche, a annoncé l'armée américaine. Les deux pilotes sont en vie.

Deux pilotes de la marine des Etats-Unis ont survécu dimanche matin à la destruction de leur avion au-dessus de la mer Rouge, a annoncé l'armée américaine. Les engins ont été abattu "par erreur" par un missile tiré depuis un croiseur américain.

Les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont mis en place dans la région une coalition navale multinationale en réponse aux attaques des rebelles houthis du Yémen. Ces derniers attaquent les navires qu'ils estiment liés à Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, en solidarité avec les Palestiniens.

Dans ce contexte, le Commandement central américain pour le Moyen-Orient (Centcom), a annoncé dimanche dans un communiqué que "deux pilotes de la marine américaine" s'étaient "éjectés sains et saufs au-dessus de la mer Rouge" après que "leur chasseur F/A-18 a été abattu dans un cas apparent de tir ami".

Un "tir ami"

"De premières analyses indiquent qu'un des membres d'équipage a été légèrement blessé", a ajouté le Centcom, qui a aussi fait état de drones rebelles et missiles de croisière abattus au-dessus de la mer Rouge.

"L'incident n'est pas le résultat d'un tir hostile", a affirmé l'armée américaine, et une enquête a été ouverte pour "un cas présumé de tir ami".

D'après le Centcom, le croiseur de missiles guidés USS Gettysburg "a tiré par erreur (...) et touché" un avion de combat F/A-18. Les deux pilotes de la marine américaine à son bord avaient décollé du porte-avions USS Harry S. Truman.

Selon les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen et sont soutenus par l'Iran, ce porte-avions a "subi plusieurs attaques" menées par leurs forces samedi.

De leur côté, les Etats-Unis ont affirmé samedi avoir abattu des installations militaires houthies quelques heures après un tir, revendiqué par les rebelles, ayant fait 16 blessés légers dans le centre d'Israël.

LAM et AFP