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Vidéos d'otages israéliens: Macron dénonce "une cruauté abjecte" du Hamas

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Photo d'illustration - BFMTV

Emmanuel Macron a qualifié, dimanche, d'une "cruauté abjecte" et d'une "inhumanité sans limite" du Hamas après la diffusion de vidéos d'otages israéliens détenus à Gaza.

Emmanuel Macron a dénoncé dimanche sur X la "cruauté abjecte" et l'"inhumanité sans limite" du Hamas après les dernières diffusions de vidéos d'otages israéliens détenus à Gaza, montrant des hommes amaigris et affaiblis.

"Une cruauté abjecte, une inhumanité sans limite : voilà ce qu'incarne le Hamas. Les images insoutenables (...) montrant des otages israéliens détenus à Gaza, le rappellent avec horreur", écrit le président français, qui souligne que "la priorité absolue et l'impératif pour la France est la libération immédiate de tous les otages".

Emmanuel Macron promet "d'agir sans relâche"

Le chef de l'Etat dit penser "avec émotion à Evyatar David, à Rom Braslavski, à tous les otages encore retenus, ainsi qu'à leurs familles et leurs proches plongés dans l'enfer depuis plus de 660 jours".

La publication depuis jeudi par le Hamas et son allié le Jihad islamique de trois vidéos montrant Evyatar David et Rom Braslavski, décharnés, a ravivé en Israël le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord pour libérer les otages.

Emmanuel Macron promet de continuer "d'agir sans relâche" pour "obtenir cette libération inconditionnelle, pour rétablir sans délai le cessez-le-feu, et pour permettre l'acheminement massif de l'aide humanitaire, toujours bloquée aux portes de Gaza". 3

Une "solution politique" souhaitée

En attendant, Paris poursuit ses opérations, entamées vendredi, de largage aérien. 40 tonnes de vivres doivent être larguées au total par la France sur le territoire palestinien, menacé d'une "famine généralisée", selon l'ONU.

Emmanuel Macron, qui a annoncé fin juillet que la France reconnaîtra officiellement l'État de Palestine à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, rappelle aussi la nécessité d'une "solution politique pour le jour d'après. Cette solution, c'est celle des deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix".

Mais il tient à évacuer toute "ambiguïté" : "dans cette perspective politique que nous portons, nous exigeons la démilitarisation totale du Hamas, son exclusion complète de toute forme de gouvernance, et la reconnaissance d'Israël par l'État de Palestine".

TRC avec AFP