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Accusé de viols, Georges Tron clame son innocence même s'il n'est pas "un saint"

L'ancien secrétaire d'Etat et actuel maire de Draveil est poursuivi pour viols en réunion et agressions sexuelles. Deux ex-employées de la mairie les accusent d'avoir abusé d'elles entre 2007 et 2010.

Le verdict est attendu le 15 novembre: le procès de Georges Tron, ancien secrétaire d'État et maire en exercice de Draveil dans l'Essonne est jugé au tribunal de Bobigny au côté de son ex-adjointe Brigitte Gruel pour viols en réunion et agressions sexuelles.

Deux ex-employées de la mairie les accusent d'avoir abusé d'elles entre 2007 et 2010.

Pour ses premières explications devant la cour d'assises, l'ancien secrétaire d'Etat a admis lundi ne pas être "un saint" mais a clamé son innocence face à deux ex-employées de sa mairie de Draveil qui l'accusent de viols.

"Tout est faux" clame-t-il. "Les massages jusqu'au genou, l'utilisation de bas spéciaux, la réflexologie pratiquée sans consentement": devant la cour, George Tron détaille et nie les accusations. Le Maire de Draveil explique avoir sans doute été "imprudent" dans ses pratiques: "Ne pas avoir vu que cela pouvait être utilisé contre moi..."

D'un voix forte, il poursuit: "Une grande partie de ceux qui me voyaient comme un réflexologue m'ont, tout à coup, vu comme un pervers, c'est insupportable". George Tron perd alors son sang froid: "Trois semaines que j'entends ici des gens qui me doivent quasiment tout venir m'insulter". Et de conclure: "Ce sont les pires trois semaines de ma vie"

Marion Dubreuil